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Journal des Mines (1807, volume 21)

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SUR LA JI L EN-DE.

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immédiatement (i) ? J'avoue que je ne le comprends pas ; je m'étais proposé de traiter le zinc avec le cinabre et autres sulfures , mais d'autres objets m'en ont empêché. Le sulfure de zinc est souvent masqué par des oxydes et des sulfures étrangers ; de là des blendes rouges , noires , cendrées , verdâtres , etc. on en a fait autant d'espèces. C'est comme si , pour faire l'histoire naturelle de la laine , on s'avisait de créer des espèces pour celles que l'on a teintes en rouge , en noir, en. gris et en vert. Il -y a des blendes, teintes par l'oxyde rouge qui -paraissent noires , mais, leur poudre est on les analt7se par l'acide marin ; le Tou fer alors redescend à son minimum , à cause

de l'hydrogène sulfuré 'qui se forme durant leur dissolution : c'est à quoi l'on doit prendre garde pour ne pas supposer de l'oxyde mineur , là oit la nature n'a placé que de l'oxyde au maximum. Il y en a qui contiennent du plomb en oxyde ou en sulfure. Si on les at-

taque par l'acide miiriatique , le plomb se trouve tout entier dans la' dissolution ; mais si on use

'd'acide muriatique , Ce n'est plus que dans le (i) Bergman ( Opuscules' cleinzig. nes) croyait que le zinc et.le soufre sont mis ensemble par l'intermède du fer, parce avait qu'il en avait trouvé beaucoup dans les blendes qu'il Guiton - Morveau , dans les notes qu'il a analysées. jointes à sa tradUction , dit que c'est à la volatilité du zine ajoute que tient la diiliculté de le combiner au soufre, et il imméréussi à:opérer cette combinaison , que M. Peinte a diatement'en employant le zinc métallique , avec la seule précaution de couvrir le. mélange de poussière de charbon..

A. G, htednieur des Mines..

SURLALnr.

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résidu qu'il faut l'aller chercher ; on en sent là raison. Le soufre de la blende acidifié, la précipite en sulfate de plomb.

Hydro-Rdfure de Zinc. L'hydrogène sulfuré précipite ses dissolu-.

tions il y- occasionne une poudre d'un blanc

jaunâtre, qui est un hydro-sulfure. Cette pré- cipitation a ses limites. Quand l'acide débarrassé d'une grande portion de l'oxyde s'y trouve en. excès, il en dispute lés restes à l'hydrogène, et la précipitation s'arrête. Il faut donc ajouter

un peu de potasse pour neutraliser cet excès. Les hydro-sulfures alkalins donnent le- même précipité; l'acide nitrique agit avec véhémence sur cet' hydro-sulfure;, il en brûle l'hydrogène

et une partie du soufre. L'acide muriatique appliqué à froid, en dégage l'hydrogène sul-

fure-avec abondance ; cet fry'd ro sulfure chauffé au rouge., -donn e de l'eau, de l'acide sulfureux,

et se convertit en sulfure simple ou en blende. Le sulfure ,de zinc natif ou artificiel donne de l'hydrogène sulfuré :. ce n'est point ici éductioil , mais production (s), attendu que l'eau se comporte dans ce cas, comme -dans celui où l'on applique les acides au zinc. (i) C'était misai l'opinion de Bergman ( Opuscules chimiques , tome 2 , page 346 de la traduction ). Je tenninerai ces notes en faisant observer que l'on doit à M. Proust de très-beaux travaux sur les sulfures métalliques et la des, truction d'opinions erronées que celle de l'existence de l'oxygène dans ses composés, etc.

A. G. Ingdnieur des Mines.,