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Journal des Mines (1794-95, volume 2)

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( 73 ) et toujours ainsi de plus haut en plus haut jusqu'à être de niveau , par quoi B G est la hauteur cretie au fond de l'eau depuis qu'on faisoit les digues , et cependant » le terroir habité au-delà des digues ne croist pas , ce

72. ) dessous du niveau des attérissemens d'une formation plus récente ; de sorte que les canaux 'destinés à la décharge des eaux intérieures , sont élevés au-dessus du sol des premiers , et qu'on est obligé d'y faire monter les eaux avec des machines ; mais il attribue à des affaissemens

qui montre la différence plus que non pas où il n'y

a, a point de digues , à cause que Peau feroit aussi croistre le terroir. n ( elivres de Simon Stevin, liv. II de la Géographie. )

partiels la cause de cette différence dans le niveau des terrains d'alluvion , laquelle ne provient réellement que de l'exhaussement de l'embouchure des fleuves.

(17) II arrive en plusieurs lieux que les rivières se départissent en comme le Rhin à S'gravenwert, l'une partiedeux' versNiniègue , l'autre vers Arnheim et lieux semblables ; or quand le cours de l'une » partie ramoindrit , l'autre croist d'autant phis; or on

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n .Csar postero die T. Labienurn Iegaturn curn us Iegionibus quas ex Britanniâ reduxerat in Morinos qui rebellionem fecerant, luisit, qui, cùm propter sicci»_tates paludum què se reciperent non haberent ( quo perfugio superiore anno fuerant usi onmes ferè in ) potestatern Labieni venerunt n. (Bell. Gall, lib.

)'

(20) cc Quorum pars in Arduennam sylvain, pars in continentes pahides profugit. Qui proximi Oceano fuemnt, ii in insulis sese occultaverunt quas stus efficere

consuerant n. (Bill. Gall. lib, VI.)

(21) » Menapiis contermini sont ad mare Marini

Bellovaci , Ambiani , Suessiones et Caleti usque ad Se»,quan ostia. Menapiorum regioni similis est Morinorum,

» Atrebaturn et Eburonnm. Est enim sylva arborum non excelsarum magna quidem sed non tinta quantarn scriptores faciunt iv millia stadiorum ei tribuentes. Sur> bellorum incursiones vimina arbustorum Dumosorurn contexentes- aditus intercludunt , defixis etiam alicubi

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palis

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ipsi cum tous familiis in profuna; sylv se

abdunt , insolas habentés in paludibus exiguas , ac us frit effugere siccitate abortél » tempore pluvio" » non difficulter sunt capti, » ( 3'trabonis Geograph. de ) Gallicl

mer B E, du temps qu'on faisoit les digues , et quelques

années après; le fond AB vient à croistre plus Ioing dans la mer en E, en sorte que A B Je vieux fond se remplit de sable, et au lieu de A B E devient A E

(Bellum Gall.

lib,

aperçoit cet accroissement beaucoup mieux ès lieux qui sont entourés de digues comme en Hollande : car lorsqu'on faisoit les digues, le pays était d'autant plus haut que l'eau , qu'on se pouvait servir d'écluses pour j> se desfaire de l'eau du pays; mais 50 ou 6o ans après, cela ne se pouvait plus faire, parce que l'eau est plus. haute que le terroir , et partant il se faut servir de moulins , autrement la terre demeurerait infructueuse j) sous Peau. j'ai oui témoigner le même par des vieux naturels du pays digué de Melwing en Prusse , clarants que l'eau de Nagats illec était- plus de trois pieds plus hante qu'elle n'étoit én leur jeune temps de sorte qu'il se fallait aussi servir de moulins. Ce grand rehaussement apparaît plus fort en la fin des rivières où elles entrent dans la, mer. L'opinion commune est qu'il y vient plus d'eau qu'auparavant et journellement davantage ; ce qui est contraire à fa vérité , veu que l'eau passe aussi en d'autres lieux plus loing de la mer et plus haut , là où on ne remarque aucun accroissement; mais voici comme cela advient ès pays près l'embouchure de la mer où d y a des digucs Soit A B le profil du fond sablonneux d'une rivière , B l'embouchure d'une rivière venant dans fa

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Continentesque syIvas ac paludes habebant ,

eè se suaque omnia contulerunt

.

(22) » Nunc ad Morinos transeamus. Doctè demons-

trat P. Divus in libella de Galli beIgic antiqui-