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Annales des Mines (1860, série 5, volume 17)

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DES DIVERSES vii.tuÉrÉs. DE HOUILLE

couvert de grès bigarré, Des sondages gigantesques, entrepris par l'administration du Creuzot, et dont l'un ouvert à la Mouillelongue a atteint 920 mètres, ont démontré que les deux lisières se relient sous le grés bigarré, mais ils n'ont pu retrouver la houille qui pa-

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fait renoncer à cette exploitation. Cet étage peut contenir accidentellement des veinules de houille, et il paraît qu'un puits, foncé il y a plus de vingt ans à Ryon, près des Georgets, avait rencontré une couche de ce combustible.

raît se trouver à de très-grandes profondeurs aux

L'étage moyen ou des petites couches contient trois

points d'attaque qui avaient été choisis. Si les limites du terrain houiller sont bien arrêtées, au nord et au

couches reconnues à Montmaillot, à Blanzy, au Ragny ;

sud, il n'en est pas de même dans les autres directions; à l'est, vers Charrecey, il s'enfonce sous les marnes irisées qui contiennent les grandes exploitations da gypse de Saône-et-Loire; à l'ouest, il paraît disparaître du côté de Perrecy, sous les terrains ter-

seur, et sont séparées par des intervalles de 3o à

tiaires des bords de la Loire, qui s'étendent sans dis-

continuité jusqu'à Donjon, dans le département de l'Allier, où se trouve la mine de houille de Bert, placée exactement sur la direction du grand axe du bassin. Divisions à établir Il est assez difficile d'établir, dans les assises houildans le terrain houiller du canal lères, des divisions un peu tranchées, les travaux des du Centre, et couches 'le

diverses concessions ne sont pas assez rapprochés

houille contenues dans chaque étage.

pour que l'identité des couches ait pu être reconnue; il existe d'ailleurs de grands accidents qui viennent compliquer cette étude. J'indiquerai seulement la division qui paraît la plus naturelle à Blanzy, où une série de puits s'étendant sur 12 kil, en direction a facilité cette classification. On peut distinguer trois étages en s'ap-

Lisière méridionale.

DU DÉPARTEMENT DE SAÔNE-ET-LOIRE.

puyant plutôt sur l'ensemble des couches de houille exploitées que sur la constitution minéralogique du terrain. L'étage supérieur, qui est Peu répandu, serait caractérisé par une série de schistes bitumineux ; on avait construit, il y a quelque temps, aux Georgets une. usine pour extraire de ces schistes de l'huile et du goudron;

niais leur faible rendement en produits bitumineux a

elles ont ordinairement de im,50 à 2 mètres d'épais4o mètres de grès hotiiller. Cette assise se terminerait à 120 mètres environ au-dessous de la dernière des petites couches et se composerait surtout de grès. L'étage inférieur ou des grandes couches comprend deux grandes couches séparées par deux entre-deux stériles de 8o à 120 mètres d'épaisseur ; la première, dite couche Lucy, d'une puissance moyenne de 12 mètres, qui peut parfois s'élever à 16 mètres, est caractérisée par les schistes à écailles de poisson et à coprolites de son toit, et surtout par deux bancs stériles ou

barres d'épaisseur variable qui la divisent en trois bancs. Elle est reconnue à Montmaillot , à Lucy, à Sainte-Marie, à Cinq-Sous, à Sainte-Élisabeth. La deuxième grande couche ou couche de Montceau est à peu près de même puissance que la précédente; elle a été d'abord recoupée par le puits Sainte-Marie et est connue à Lucy, à Cinq-Sous. La partie inférieure du terrain houiller n'a pas encore été complètement traversée, d'après les affleurements ; elle paraît contenir à sa base une série de conglomérats et de grès.

La division qui vient d'être établie est très-nette pour les parties de la lisière méridionale du bassin situées à l'ouest du village de Blanzy, au Monceau, à Lucy, à Montrnaillot, où se trouvent les exploitations les plus considérables de MM. Jules Chagot et compa,-

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