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Statistique de l'industrie minérale et des appareils à vapeur (1895)

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.ur r— été, — ._ 8,0 2 0,000 tonnes, valant s’est accrue de 603,000 “tonnes, elfet, de production plus grande partie. sur le carreau des mines. Elle de 3 millions 09 près soit 2.2 p. 100 par rapport a". l’année précédente, et Leur a en 2 n’avait “pas encore atteint un chiffre aussi élevé. féliciter outre mesure de ce brillant résultat, quand on cependant même année la les 1895 constate, d’après statistiques étrangères, que pendant 1 04 millions de de la production houillère de l’Allemagne s’est élevée à près tout On ne tonnes, sement saurait se a reçu un accroiS» Etats—Unis de et celle des 4, 0,000, 90 augmentation que colossal de 2 1 millions de tonnes, qui l’a portée. à 1 75 millions. Il est vrai en été de production, qui 2 0,458,000 tonnes, décroître de 7 7,000 tonnes. En Angleterre, la production chiffre énorme de 192,7oo,ooo tonnes ne présente qu’une augmen- montant tation de 1,400,000 tonnes, relativement faible puisqu’elle n’atteint pas 1 p. 100. qu’un limitrophe pays du nôtre, la Belgique, a a vu sa les mines restreinte; elle consisté tonnes 943,000 toujours Notre exportation de combustibles crus ou carbonisés qui représentent 963,000tonnes de houille. Elle s’est toutefois augmentée d’un quart par rapport à l’année 1 894; elle s’écoule a principalement D’autre tant Belgique part, l’importation à 10,804,000 11,510,000 et en tonnes Suisse. des charbons allemands, mon- de combustibles minéraux divers, qui représentent de houille, est sensiblement stationnaire depuis six ans. de charbon au—dessus de la et tonnes L’abaissement considérable du fret exportations anglais, belges en a France et à permis l’Angleterre d’augmenter de se placer, à ce point de vue, un peu ses Belgique. de c’est-à—dire'dans une 100, 1.7 p. progressé propor- tion un peu moindre que notre extraction, et s’est élevée à 38,640,000 tonnes, si l’on exprime en houille la quantité de coke e11 faisant partie. Notre consommation Parmi qui vient nos en a différents bassins première ligne, 11,1 10,000 tonnes. houillers, avec une c’est toujours celui du Pas—de-Calais croissante est à montée production qui Celui du Nord le suit avec 5,010,000 tonnes. de en tête Seize bassins, groupes desquels se place la Loi’re avec 3,484,000 tonnes, fournissent les 11,900,000 qui complètent le montant de autres notre une diminution de plus regrettable que importons annuellement 1,600,000 tonnes, provenant des pays étrangers, notamment du Luxembourg‘. Les autres minerais métallifères, ceux de plomb et d’argent, de zinc, de man— forment un total de 1 31,000 tonnes d’antimoine, seulement; tandis que ganèse, les pyrites de fer, qui sont, comme on le sait, employées à fabriquer l’acide sul- en donnent un de 253,000. furique, nous L’extraction du sel gemme se chiffre par 5 1 5,000 tonnes. Celle du sel tiré des des marais salants, qu’il convient de mettre en parallèle, n’a pas’excédé 356,000. Enfin 267,000 tonnes de substances bitumineuses à complètent, peu de chose des mines et minières de la France. l’énumération des produits Les exploitations analogues, situées près , en Algérie, fourni pour 3,588,000 f lement des minerais de fer très estimés. ment défaut, ont ancs où la houille fait malheureuse— de substances diverses, Les mines de la France ont assuré l’existence de 1 principa- 48,600 ouvriers, y com- à la environ surface, 8,300 jeunes gens de 16 à pris employées 1 8 ans et enfants de moins de 1 6 ans, le 9,000 âgés composant personnel pro- la loi du 2 novembre 1 tégé par 892. 5,2oo femmes Sur total, 137,300 ont été occupés dans les mines de combustible. Grâce à l’essor de l’extraction, le des houillères a de 2,700 ouvriers; personnel augmenté ce l’année aurait été favorable le exploitantssi prix pas baissé dans certains centres importants, particulièrement dans le Pas—de—Ca— lais, sous l’influence de la concurrence étrangère. Les recherches de mines, exécutées e11 dehors du périmètre des concessions, n’ont pas été aussi nombreuses On en a en 1894. qu’en 79 cependant compté France et 8 en Algérie. Un relevé statistique les dis dernières années comprenant et aux de vente du charbon n’avait ’ fait ressortir leur total à 3 80 Pendant cette en 1 période, 8 95. Ces dernières de plomb, zinc, argent d’antimoine. ’ . 104 concessions nouvelles concernent et autres la ont été houille,.le lignite, instituées, dont 1 2 les minerais de fer, ceux métaux connexes, les minerais de manganèse et extraction houillère. Des chiffres bien moins élevés plus importante, s’appliquent ’anos celle des minerais de fer, a autres productions minières. atteint 3,680,000tonnes, pour Le chapitre consacré à l’industrie minérale proprement dite comprend des renseignements extrêmement nombreux et intéressants sur la production des car- rières. de la a 1H16 BKŒHSÎOÜ Cetterpartie 1895, reçu, statistique pour 'rlÏnPlefi’lefit H— La d’autant côté ce en ’ en _ minières réunies. On Constate de 92,000 tonnes, au est et w
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|plus grande partie. Leur production a été, en effet, de 28,020,000 tonnes, valant près de 309 millions sur le carreau des mines. Elle s'es accrue de 603,000 tonnes, soit 2.2 p.100 par rapport à l'année précédente, et n'avait pas encore atteint un chiffre aussi élevé.
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|On ne saurait cependant se féliciter outre mesure de ce brillant résultat, quand on constate, d'après les statistiques étrangères, que pendant la même année 1895 la production houillère de l'Allemagne s'est élevée à tout près de 104 millions de tonnes en augmentation de 4,900,000, et que celle des Etats-Unis a reçu un accroissement colossal de 21 millions de tonnes, qui l'a portée à 175 millions. Il est vrai qu'un pays limitrophe du nôtre, la Belgique, a vu sa production, qui a été de 20,458,000 tonnes, décroître de 77,000 tonnes. En Angleterre, la production montant au chiffre énorme de 192,700,000 tonnes ne présente qu'une augmentation de 1,400,000 tonnes, relativement faible puisqu'elle n'atteint pas 1P.100.
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|Notre exportation est toujours restreinte ; elle a consisté en 943,000 tonnes de combustibles crus ou carbonés qui représentent 963,000 tonnes de houille. Elle s'est toutefois augmentée d'un quart par rapport à l'année 1894 ; elle s'écoule principalement en Belgique et en Suisse.
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|D'autre part, l'importation des charbons anglais, belges et allemands, montant à 10,804,000 tonnes de combustibles minéraux divers, qui représent 11,510,000 tonnes de houille, est sensiblement stationnaire depuis six ans. L'abaissement considérable du fret a permis à l'Angleterre d'augmenter ses exportations de charbon en France et de se placer, à ce point de vue, un peu au-dessus de la Belgique.
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|Notre consommation a progressé de 1.7 p.100, c'est-à-dire dans une  proportion un peu moindre que notre extraction, et s'est élevée de 38,640,000 tonnes, si l'on exprime en houille la quantité de coke en faisant partie.
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|Parmi nos différents bassins houillers, c'est toujours celui du Pas-de-Calais qui vient en première ligne, avec une production croissante qui est montée à 11,110,000 tonnes. Celui du Nord le suit avec 5,010,000 tonnes.
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|Seize autres groupes de bassins, en tête desquels se place la Loire avec 3,484,000 tonnes, fournissent les 11,900,000 qui complètent le montant de notre extraction houillère.
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|Des chiffres bien moins élevés s'appliquent à nos autres productions minières. La plus importante, celle des minerais de fer, a atteint 3,680,000 tonnes, pour
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|les mines et minières réunis. On constate de ce côté une diminution de 92,000 tonnes, d'autant plus regrettable que nous importons annuellement 1,600,000 tonnes, provenant des pays étrangers, notamment du Luxembourg.
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|Les autres minerais métallifères, ceux de plomb et d'argent, de zinc, de manganèse, d'antimoine, forment un total de 131,000 tonnes seulement ; tandis que les pyrites de fer, qui sont, comme on le sait, employées à fabriquer l'acide sulfurique, en donnent un de 253,000.
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L'extraction du sel gemme se chiffre par 515,000 tonnes. Celle du sel tiré des des marais salants, qu'il convient de mettre en parallèle, n'a pas excédé 356,000.
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Enfin 267,000 tonnes de substances bitumineuses complètent, à peu de chose près, l'énumération des produits des mines et minières de la France.
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|Les exploitations analogues, situées en Algérie, où la houille fait malheureusement défaut, ont fourni pour 3,588,000 francs de substances diverses, principalement des minerais de fer très estimés.

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|_ XIV _ | |plus grande partie. Leur production a été, en effet, de 28,020,000 tonnes, valant près de 309 millions sur le carreau des mines. Elle s'es accrue de 603,000 tonnes, soit 2.2 p.100 par rapport à l'année précédente, et n'avait pas encore atteint un chiffre aussi élevé. |On ne saurait cependant se féliciter outre mesure de ce brillant résultat, quand on constate, d'après les statistiques étrangères, que pendant la même année 1895 la production houillère de l'Allemagne s'est élevée à tout près de 104 millions de tonnes en augmentation de 4,900,000, et que celle des Etats-Unis a reçu un accroissement colossal de 21 millions de tonnes, qui l'a portée à 175 millions. Il est vrai qu'un pays limitrophe du nôtre, la Belgique, a vu sa production, qui a été de 20,458,000 tonnes, décroître de 77,000 tonnes. En Angleterre, la production montant au chiffre énorme de 192,700,000 tonnes ne présente qu'une augmentation de 1,400,000 tonnes, relativement faible puisqu'elle n'atteint pas 1P.100. |Notre exportation est toujours restreinte ; elle a consisté en 943,000 tonnes de combustibles crus ou carbonés qui représentent 963,000 tonnes de houille. Elle s'est toutefois augmentée d'un quart par rapport à l'année 1894 ; elle s'écoule principalement en Belgique et en Suisse. |D'autre part, l'importation des charbons anglais, belges et allemands, montant à 10,804,000 tonnes de combustibles minéraux divers, qui représent 11,510,000 tonnes de houille, est sensiblement stationnaire depuis six ans. L'abaissement considérable du fret a permis à l'Angleterre d'augmenter ses exportations de charbon en France et de se placer, à ce point de vue, un peu au-dessus de la Belgique. |Notre consommation a progressé de 1.7 p.100, c'est-à-dire dans une proportion un peu moindre que notre extraction, et s'est élevée de 38,640,000 tonnes, si l'on exprime en houille la quantité de coke en faisant partie. |Parmi nos différents bassins houillers, c'est toujours celui du Pas-de-Calais qui vient en première ligne, avec une production croissante qui est montée à 11,110,000 tonnes. Celui du Nord le suit avec 5,010,000 tonnes. |Seize autres groupes de bassins, en tête desquels se place la Loire avec 3,484,000 tonnes, fournissent les 11,900,000 qui complètent le montant de notre extraction houillère. |Des chiffres bien moins élevés s'appliquent à nos autres productions minières. La plus importante, celle des minerais de fer, a atteint 3,680,000 tonnes, pour | |_ XV _ | |les mines et minières réunis. On constate de ce côté une diminution de 92,000 tonnes, d'autant plus regrettable que nous importons annuellement 1,600,000 tonnes, provenant des pays étrangers, notamment du Luxembourg. |Les autres minerais métallifères, ceux de plomb et d'argent, de zinc, de manganèse, d'antimoine, forment un total de 131,000 tonnes seulement ; tandis que les pyrites de fer, qui sont, comme on le sait, employées à fabriquer l'acide sulfurique, en donnent un de 253,000. L'extraction du sel gemme se chiffre par 515,000 tonnes. Celle du sel tiré des des marais salants, qu'il convient de mettre en parallèle, n'a pas excédé 356,000. Enfin 267,000 tonnes de substances bitumineuses complètent, à peu de chose près, l'énumération des produits des mines et minières de la France. |Les exploitations analogues, situées en Algérie, où la houille fait malheureusement défaut, ont fourni pour 3,588,000 francs de substances diverses, principalement des minerais de fer très estimés.