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De Transcription | Bibliothèque patrimoniale numérique Mines ParisTech
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| (102) |par les appareils auxiliaires servant à divers usages, non plus que les bateaux de plaisance. Ces derniers ont été au nombre de 178, jaugeant ensemble 1,816 tonneaux et réunissant tout près de 5,000 chevaux-vapeur. |Les départements de la Seine, de la Seine-Inférieure, de la Gironde et du Rhône sont ceux qui renferment le plus grand nombre de bateaux à vapeur. |Les diagrammes ci-après permettent de suivre le développement de la navigation à vapeur, tant maritime que fluviale, pendant la période de 1876 à 1895 : | |Navigation maritime |[tableau] | |NOMBRE ET PUISSANCE MOTRICE DES BATEAUX A VAPEUR DE TRANSPORT OU REMORQUEURS. |Echelle {1 millimètre pour 30 bateaux en chaudières |{1 millimètre pour 10,000 chevaux-vapeur. | |C'est en 1879 qu'on a commencé à relever le nombre des chevaux-vapeur servant à la propulsion des bateaux sur mer. Ce nombre a augmenté de 192 p. 100 dans l'espace des seize dernières années. Pendant ce temps, le nombre des bateaux s'est accru lui-même de 67 p. 100. | | |(103) |En ce qui concerne les bateaux en service sur les fleuves et les canaux, les accroissements ont été, dans le même laps de temps, de 207 p. 100 pour la puissance et de 41 p. 100 pour le nombre de bateaux. | |3° Bateaux stationnaires et autres munis d'appareils à vapeur nonpropulseurs. - Le nombre des bateaux de cette nature qui ont fonctionné dans les ports maritimes (dragues, grues, etc.) ou qui ont navigué sur mer, tels que les bateaux de pêche à voiles, a été de 343. Ils étaient munis de 348 chaudières et représentaient une puissance de 6,200 chevaux-vapeur, avec 346 machines. 7 bateaux de ce genre ont été également employés en Algérie. |D'autre part, on a compté, sur les fleuves, rivières, canaux, lacs et étangs d'eau douce du territoire, 349 bateaux stationnaires (bateaux à lessive, dragues, grues, chèvres flottantes, pompes d'épuisement, etc.), contenant 366 chaudières motrices ou calorifères et 284 machines d'une puissance totale de 3,900 chevaux. | |Brevets des mécaniciens de la marine marchande. - Le nombre des aspirants à l'emploi de mécanicien de la marine marchande a continué à croître en 1895 ; mais le résultat des examens est loin d'avoir été aussi favorable aux candidats. Sur 271 présents, 159 seulement ont été reçus. On trouvera dans le tableau ci-dessous le résumé des opérations de la commission d'examen depuis l'origine. | |[tableau] | |Outre les brevets dont il est question ci-dessus, des brevets de service ont été délivrés en 1895 à 57 mécaniciens munis du certificat de capacité. L'infériorité de ce chiffre par rapport à celui de 1894 et surtout de 1893 montre que presque tous les mécaniciens se sont mis en règle avec les prescriptions du décret du 1er février 1893. | |[tableau] | |ECOLE DES MINES de Paris |Bibliothèque