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De Transcription | Bibliothèque patrimoniale numérique Mines ParisTech
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| (92) | |CHAPITRE III. | | ___ | |APPAREILS A VAPEUR. | | ___ | |Les appareil à vapeur comportent trois grandes divisions : |1° Les machines, chaudières et récipients employés sur terre, en dehors de l'enceinte des chemins de fer, c'est-à-dire principalement dans les établissements industriels et agricoles ; |2° Les machines locomotives et autres appareils compris dans l'enceinte des chemins de fer ; |3° Les machines, chaudières et récipients placés à bord des bateaux de toute sorte. Toutefois la présente statistique ne comprend pas les appareils à vapeur de la marine militaire. | |I. - ETABLISSEMENT INDUSTRIELS ET AGRICOLES. | |Appareils à vapeur en activité en France et en Algérie. - Le nombre et la puissance des appareils à vapeur en activité, le nombre des établissements où ils ont fonctionné se résument comme il suit, pour 1895 : | | [tableau] | |---- |(1) Correspondant à 872,400 chevaux Poncelet, de 100 kilogrammètres. |(2) Non compris les récipients qui ne sont pas dans le cas d'être déclarés, en vertu du décret du 30 avril 1880, c'est-à-dire les récipients qui ne sont pas susceptibles de contenir de la vapeur empruntée à un générateur distinct, sous une pression nettement appréciable, et ceux dont le volume est inférieur à 100 litres. | |(93) |Ces nombres présentent, sur ceux de l'année antérieure, les augmentations suivantes : | |[tableau] | |La puissance des appareils à vapeur est constamment croissante depuis quelques années. De 1890 à 1895, elle a augmenté de 311,000 chevaux-vapeur, et dans la seule année 1895, de 91,000 chevaux. C'est l'augmentation annuelle de beaucoup la plus forte que l'on ait constatée jusqu'ici. |Le fait est d'autant plus significatif que le nombre des machines est loin d'avoir suivi la même progression, comme on peut s'en rendre compte par les chiffres suivants : | [tableau] | |Une transformation s'opère donc dans l'outillage. Le besoin de produire vite et à bon marché, en économisant le combustible et la main-d'œuvre, conduit les industriels à se servir de moteurs de plus en plus puissants. Les fabriques de papier, les filatures et tissages, les usines métallurgiques emploient aujourd'hui des machines d'un tiers ou d'un quart plus fortes qu'il y a cinq ans ; et si l'on ajoute à cette modification survenue dans le matériel de la grande industrie la nécessité où sont certaines industries nouvelles, celle de l'éclairage électrique par exemple, d'obtenir des puissances considérables, on s'explique facilement cette augmentation rapide du nombre des chevaux-vapeur par rapport au nombre des machines. |Elle est confirmée par le tableau ci-dessous, qui indique la puissance moyenne par établissement et par machine, de cinq en cinq ans, depuis 1876. | | [tableau] | |ECOLE DES MINES de Paris |Bibliothèque