Annales des Mines (1846, série 4, volume 10) [Image 352]

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EXPÉRIENCES FAITES EN 1845, ETC.

naux sont en cours d'exécution

,

cette propriété

de la gaize pourrait être mise à profit ; malheureusement , il paraît que la teneur en silice diminue

dans la partie méridionale de la formation. C'est ce qui résulterait de la composition suivante dela gaize de Sommeille. Eau. Silice gélatineuse Argile. ISilice Alumine Peroxyde de fer et traces de protoxyde. Carbonate de chaux.

0,0183 0,0800

Magnésie Putasse Quartz (sable fin)

00 60

NOTICE NÉCROLOGIQUE Sur M. BROCHANT DE VILLIERS , inspecteur général des mines, membre de l'Académie des sciences. Par M. MIGNERON, inspecteur général des naines.

0,1:200

0,0578 0,0413 0,0240 0,0100 0,60-26

1,0000

Elle ne contient que 8 p. o/o de silice libre, proportion insuffisante pour qu'on puisse l'utiliser de la manière qui vient d'être indiquée. Cette gaize est un peu plus grenue que celle de

Vouziers, sa densité est 2,70. Elle renferme les mêmes éléments que cette dernière, mais en proportions différentes. On doit remarquer qu'il y existe une assez forte proportion d'alcali. Indépendamment de la silice libre , il s'y trouve de l'argile et une combinaison silicatée de protoxyde de

fer et de magnésie dans laquelle entre probablement aussi la potasse.

La famille de M. Brochant de Villiers (AndréJean-Marie) appartenait à la haute magistrature. Son aïeul et son père ont siégé en même temps au parlement de Paris. Il est né au château de Villiers, près Mantes, le 6 août (772. Son père subissait alors dans ce même château de Villiers , ancien domaine de sa famille, l'exil qui frappait tous les membres du parlement de Paris, violemment dissous par un édit du 13 avril 177" On sait que la disgrâce de cette célèbre compagnie cessa peu de temps après favénement de Louis XVI au trône , et qu'elle fut reconstituée aux acclamations de toute le 12 novembre i la France. Le jeune Brochant de Villiers, tout porte à le croire, aurait suivi la carrière de ses pères si les grands événements qui marquèrent la tin du dixhuitième siècle ne fussent venus la lui fermer.

Il n'avait encore que douze ans quand il perdit son père. Son éducation, qu'une telle perte pouvait compromettre, n'en souffrit pas cependant, dirigée qu'elle fut par sa mère, femme d'un esprit supérieur et d'une solide piété.