Annales des Mines (1844, série 4, volume 6) [Image 240]

Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.

47 2

PUDDLAGE bE LA FONTE, ETC.

473

compensée en partie par la suppression de la cheminée d'appel.

Une usine qui disposerait de trois feux d'aflinerie et d'un laminoir pourrait avoir un système complet de puddlage et d'étirage; l'un des feux servirait à alimenter un four à réchauffer le fer

ANALYSE De quelques minéraux. Par M. ACHILLE DELESSE , aspirant-ingénieur des mines.

qui proviendrait des deux autres feux. L'expérience

du réchauffage a été faite avec succès à Montblainville par la conversion momentanée du four à puddler en four à souder.

Dysodil.

Cordier a donné le nom de dysodil à une substance se présentant en feuillets minces et élas-

tiques, dont la couleur peut varier du noir au gris verdâtre et au jaune sale. Elle a d'abord été trouvée en Sicile, mais depuis on l'a rencontrée dans plusieurs localités qui appartiennent à la formation des lignites, en particulier clans le Westerwald, près de Rolt, et de Siegberg, au nord des. Sept-Montagnes, à Saint-Amand en Auvergne et enfin à Glimbach, aux environs de Giessen.

M. Ehrenberg, qui a étudié sous le microscope plusieurs variétés de dysodil, a reconnu qu'il est formé en grande partie de carapaces siliceuses d'infusoires appartenant ordinairement à la classe des Navicularis et de débris végétaux qui proviennent principalement d'arbres résineux : il le

regarde, du reste, comme un cas particulier du schiste à polir de Bilin et de Cassel, duquel il différerait seulement en ce qu'il contiendrait une quantité plus ou moins grande de ces débris végétaux. Cette substance n'ayant pas encore été analy-

sée, j'ai pensé qu'il y aurait quelque intérét à

l'examiner : j'ai opéré sur un échantillon de dy.