Cours d'exploitation des mines, [professé à l'Ecole royale des mines en l'Hôtel des Monnaies de Paris durant les années 1780]. [Page 145]

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| 145 | aux rouleurs de chariots, qu'on appelle coureurs de chiens, ce prix doit être fixé relativement aux distances à parcourir. On peut le determiner d'après le pied ou la toise courante de l'ouvrage du mineur, ou en obligeant les manœuvre à rouler le nombre convenu de chariots pendant leur poste. Dans la premiere hypothese, on calcule ce qu'un pied ou une toise d'ouvrage peut fournir de chariots de matieres ; si c'est une galerie dont les diminutions en hauteur et en larjeur presentent une toise de surface, il est certain qu'une toise courante fera une toise cube ou 216 pieds à éxtraire qui peuvent suffisamment charger un chariot pour le même nombre de voyages, car quoiqu'il n'y ait dans une toise cube que 216 pieds cubiques de matières avant que d'être détachées, elles font un volume bien plus grand quand elles sont éxtraites ; d'ailleurs il y a souvent des substances metalliques qui pesent toujours plus que les pierreuses. | Dans la seconde hypothese ou obliger les rouleurs de chariots de faire le nombre de Noüages qui leur est prescrit pour remplir leurs poste, le tous relativement aux distances. | [illisible] des épreuves souvent répétées aux mines de Hongrie, ou a trouvé que les coureurs ou rouleurs de chiens doivent en employant leur leur convenablement pendant leur poste de huit heures faire les voyages portés