Cours d'exploitation des mines, [professé à l'Ecole royale des mines en l'Hôtel des Monnaies de Paris durant les années 1780]. [Page 143]

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| 143 | lever l'autre bout ainsi quand le jeune homme qui le conduit veut lui faire prendre une direction différente il presse un peu sur sa partie posterieure, alors les petites roües ne touchent plus le plancher et en poussant plus d'un côté que de l'autre, le chariot change de direction à volonté suivant les sinuosités des galeries qui doivent avoir un peu de pente du côté où l'on conduit les matières dans ce chariot, car étant charé, le manœuvre aurait trop de peine à le faire avancer sur un plan montant ce qui retarderait beaucoup sa marche qui doit $etre rapide. | [illisible] les chiens sans clou de conduite, soient preferables à ceux qui eu ont à cause du frottement qu'il occasionne, il est bon d'observer que les premiers exigent une grande habitude et de l'adresser pour les maintiens en équilibre sans les renverser en courant ; d'ailleurs on conçoit qu'un chien sans clou ne peut pas rouler sur un plancher aussi étroit que celui à clou, qui, comme je l'ai dit, n'éxige que deux plancher étroites de deux pouces d'épaisseur que non mineurs appeleurs limander. Le chariot sans clou éxige que les galeries par les quelles il passe, soyent plancheyées dans toute leur largeur ou à peu près, ce qui en triple la dépense. | Les hongrois donnent plus de largeur aux chien dans leur four qu'à leur partie supérieure ce qui les rend moins sujets à verser, et les deux roües antérieures sont aussi moins écartées l'ne de l'autre que les deux plus grandes qui sont au milieu