Cours d'exploitation des mines, [professé à l'Ecole royale des mines en l'Hôtel des Monnaies de Paris durant les années 1780]. [Page 121]

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|121 |ignorent que l'oin d'en manquer, ils en ont souvent trop ; il serait absurde de croire qu'il n'y a pas d'air dans les mines ; celui qui y éxiste est chargé par le poids de l'air atmosphérique qui presse à l'orifice des puits et qui par là rend le premier plus dense, plus on s'enfonce et plus l'air est présent ; les vapeurs souterreines les émanations dont j'ai parlé et les poussières qui s'élevent sons le outils des mineurs, contribuent aussi à rendre l'air des mines épais, lorsqu'il est stagnant, c'est ce que les mineurs apellent mauvais air. |Une galerie d'écoulement ou tout autre pratiquée à la baze d'une montagne procure la circulation et le renouvellement de l'air dans les travaux de l'interieur de cette montagne, pourvu nean-moins qu'il y ait une galerie ou un puits dont l'orifice soit dans un plan plus élevé que l'embouchure de la dite galerie d'écoulement, plus la difference de hauteur sera grande, plus la circulation sera accelére. |Que l'on imagine une galerie de 200 toises de longueur ouverte au pied d'une montagne, et que du sommet de cette montagne il y ait un puits de 20 toises de profondeur perpendiculaire qui descende à l'extremité de cette galerie, il est certain que la circulation de l'air dans le puits