Cours d'exploitation des mines, [professé à l'Ecole royale des mines en l'Hôtel des Monnaies de Paris durant les années 1780]. [Page 19]

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distinguer les paresseux, ou ceux qui ne savent pas leurs metier, des bons travailleurs ceux ci avancent [plus leurs?] ouvrage et en reçoivent le juste salaire ; ceux la sont forcées malgré eux et par la necessité d'avoir leurs subistance de s'occuper comme les premiers, s'ils ne gagnent pas autant, ils n'ont pas droit de s'en plaindre. Enfin tous les travaux donnés à tâche avancent infiniment plus que ceux qui se font ajournée. C'est pourquoi je conseille d'employer cette méthode de toutes les fois qu'elle sera praticable. Je serai voire dans la suite qu'il est des cas où elle ne doit pas s'appliquer. Quand le directeur d'une mine s'est assuré pour lui même et conjointement avec le maître mineur de la [illisible] difficultés ou facilités de l'extraction de la roche, il juge si elle doit s'exploiter avec les outils dont on a parlé, ou s'il est plus avantageux d'y employer la poudre ; mais comme je traitterai de ce travail dans la section suivante il n'est question ici que de celui qui se fait à la pointrole, pieu leviers et a [aprés?] cette reconnaissance dis-je, le directeur détermine le prix de la toise courante de galerie ou autres ouvrages il en fait notte sur le lieu et de retour chez lui il en fait l'enregistrement sur un livre à ce destiné, il y fait mention du jour qu'il a donné ce marché, ou prix convenu entre les mineurs et lui, de leurs noms, des dimensions que doit avoir la galerie tant en hauteur que l'argeur, si elle doit être poussée de niveau, en montant ou en descendant ; dans ce cas il expliquera de combien de ligne ou poucer cette