Cours d'exploitation des mines, [professé à l'Ecole royale des mines en l'Hôtel des Monnaies de Paris durant les années 1780]. [Page VI]

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VI serions elles épuisées par les Romains qui n'y ont certainement pas travaillés aussi longtemps que les saxons dans leur electorat. J'ai exposé dans ma geometerie souterraine qu'il était impossible aux Romains de se [rendre?] au-dessous du niveau des eaux n'ayant [put?] de machiner propres a vaincre cet obstacle que par conséquent on a tout lieu [d'apprendre?] grande succès en reprenant, avec le savoir de nos machines, leurs travaux en sous œuvres. J'en cite un exemplaire dans la mine de Bargorry qui de nos jours a fournis plus de cuivre et d'argent que les Romain n'y en avait arraché. Quoique les Romains ayant exploité beaucoup de filons dans les gaules, il s'en faut bien qu'ils ayent connût tous ceux qui existent en France, il s'y en découvre tous les jours qui sont intactes ainsi que l'administration peut s'en convaincre en lisant les observations résultantes des voyages annuels de MM. les commissaires Inspecteurs Ingénieurs et élèves des mines*. Il n'est donc plus permis de [revoquet?]en doute l'existence en France d'un grand nombre de filons de toutes [ersérer?], il est même demontré que la nature nous a autant favorisé à cet égard que les étrangers avec la différence que en derniers, sur tous les

  • Le Bavoil de Dietrich fait connaitre une grande quantité de filons dans sa description des gîtes de minerai des Pyrénées et des Voges. Ouvrages [très confidentiels?];