Description géologique de l’île de Milo [Image 19]

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18 conduit l'exploitation des meulières, on foule aux pieds quelques effleurements de roches anciennes : gneiss, quarzites dont quelques uns sont momifier & portent la trace d'une action ignée. Système des mêmes couches à différents niveaux; Du point culminant où nous sommes parvenus, on découvre vers le Nord et vers le Nord-Est les affleurement des couches tertiaires et de ce point d'observation, on reconnaît que les diverses parties du terrain ont été disloquées & portées à des niveaux différents. Ainsi, à partir de la mer, nous avons suivi un ensemble de couches de tuf recouvert par des grès & des calcaires. Au Nord, à un niveau supérieur, la même succession se présente ; on voit, plus haut que les calcaires des premier escarpement, un second étage de tufs ponceaux, surmonté lui-même d'un second ensemble de couches [ponces?] de nuance sombre, formant une seconde falaise, ou plutôt une série de collines alignées du N.°-20°-0 au S.-20°-E. Si maintenant l'on descend vers la mer en suivant les sinuosités du ravin, on voit qu'l est entièrement ouvert dans Pierre à moules. une brèche ponceuse, carrée, sans stratification distincte ; mais [illisible] des fragments de gneiss. Cette brèche passe par degrés insensibles à la roche exploitée pour la fabrication des meules. L'exploitation a lieu dans la partie inférieure du ravin, d'une manière vraiment effrayante. On y descend par un long conduit en forme d'hélice, très étroit, à l'extrémité duquel on a pratiqué les excavations dans la masse rocheuse. La dureté de la pierre est variable. Les meules sont toujours fabriquées de plusieurs morceaux & l'on réserve les moins durs pour la partie centrales Côtes du ravin. des deux côtés du ravin, les couches tertiaires plongent vers l'est & le Sud-Est ; l'ensemble du terrain que nous venons de décrire est figuré par le fossil n1.