Compte rendu des travaux des ingénieurs des mines (1842) [Image 72]

Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.

l (62) destinée à la fabrication du petit fer, consistait en une chaufferie avec son marteau et en un martinet. de grande partie poches enclavées dans les roches environnantes, et exploitées à plus de 80 pieds de profondeur La nature de ce minerai, tout à fait identique à celui qui, dans la Haute—Marne, donne Le minerai qui les fers de roche, tion , expliquent alimentait le haut—fourneau était extrait et la les en soins grande donnaient à la fabrica— les instruits' Bulfon, ouvriers, par que faveur avec laquelle les produits de cette forge étaient accueillis dans le commerce; les marchands de toutes les villes voisines venaient fer d’embattage, de carillon, de verge ronde, de feuillards et de tôle de Depuis à mine, l’achèvement du canal de Bourgogne, la possibilité de se s’y approvisionner de tout échantillon (2). procurer assez économi- de minéral a fait transformer le mode de travail de la du combustible forge Bufion; quement des fours à puddler ont été élevés; les anciennes afiineries ont été changées en foyers de chaufl’erie à la houille sommait époque, (méthode champenoise), et anciennement pour l’affinage de la fonte, sur a bois été Constamment forge dirigé, depuis que cette con— cette les hauts—feurneaux du Chatillonnais. S il. USINES l Lamotte—Temant. 1591. le charbon de — Il a FER ne L4 VALLÉE ne est sans un. petit doute fort ancienne, les tas fourneau à fondre le minerai de car de laitiers entourent ses ruines , , . n x fut pris durant la recherches ont ligue ,' par le comte de Tavannes. en mai 1591. Au bas était Courtépée. l archives de la Côte-d’Or, pour trouver au moins une fût, de l’époque du roulement de ce fourneau: toutes ces de recherches aux été infructueuses. à deux kilomètres du village de Saint- trouvé, Saint—Agnan-Ia-Chapelle (Nièvre). d’un vaste étang, les restes d’un haut-fourneau, ou plutôt de la chaussée .iignan, prés On de Lamotte-Ternant. à celui bien dans un état de conservation d’un flussofen, supérieur ce dernier. reculée à une aussi remonte que époque présume qu’il ——0n La à partie inférieure de la chaux, dans charge un a tour est encore tertre formé de terres debout, enclavée à la manière de rapportées, et élevé, sans Certains fours doute, pour fac1liter la du fourneau. du et la tûtaïité fourneau la de reconstruire Il est facile, avec ces données, Pensée par dû excéder n’avait fond de la de hauteur au-dessus la sa certitude pas pierre que d’acquérir dé— ne devait dans le sens horizontal, pas {i mètres à aimée, et que sa plus grande dimension, di— les dans toutes et frité refondu en a été creuset construit Le parties 1m,[Lo. granit passer entassés et sont de blocs de chaleur. Ces la rectement exposées a l’action disjoints granit de déterminer la forme et les dimensions exactes en sorte qu’il estimpossible cuve est complètement détruite mais seulement depuis peu d’années; un meunier du enlevées été était formée ont dont elle réfractaires voisinage par creuset. La existé à Lamotte— Temant (1) Courlépée. {a} Idem. {3) «Le château fort (de Lamelle) une forge détruite. a confusément, Seaux. qui à une très-longue période de roulement; (l’après Courtépée, il était le château de Lamotte mai 1 le comte de Tavannes vint détruit, 1.59 assiéger déjà lorsqu’en On a reconnu, à l’étendue de l’espace qu’occupaient les fondations de ce fourneau qu’il devait avoir de très-petites dimensions et qu’on pouvait l’assimiler a un ilussofen. ._On a retrouvé sur l’ancien parc à mine, et parmi les tas de laitiers, des fragments du mi- nerai qu’on y fondait : c’était unminerai de fer bydroxydé très-argileux qui gisait sous forme de a texture concrétionnée, dans les lumachelles inférieures et de plaquettes géodiques rognons du lias, à Montlay. Ce minerai, dont la teneur en fer métallique n’excède pas 28 p. 0/0, et fusible avec addition d’une quantité convenable de castine, doit être excessivement qui donnait une fonte grise d’excellente qualité. Le gérant de l’usine de Maison—Neuve, en faisant fourneau de est parvenu à se procurer assez de fragments les alentours du Lamotte, déblayer de blettes de fonte et de débris de pièces moulées, pour les traiter d’une manière utile au four à puddler, et en extraire, sans carroyage, un fer d’une nature parfaite, dont le labora— toire de l’ingénieur des mines de Dijon possède plusieurs échantillons. l’origine paraissent correspondre fer, dont fait beaucoup indication, quelque légère qu’elle On 63 qu’avait le, les briques a les qui employées , , à construire Les laitiers très-variés mais ils ofi’rent aussi de un four de boulanger. entourent les ruines du fourneau sont qui fréquents à texture ordinairement vitreux; très-scoriacée. Dans ce dernier cas, passages en a d’affinerie. L’examen feux de avec des scories ils peuvent souvent être confondus qui été fait donne lieu de supposer que le fourneau de Saint-Agnan a successivement travaillé comme Il stücliofen reste et comme aussi, parmi quelques fragments une fiussofen. les débris de tout genre du minerai hématite brune peu minerai devait provenir une qui qui entourent les ruines de l’alimentait autrefois. C’était, comme ce fourneau , à Lamotte—Temant, trés—fuaible. Ce d’une gangue mélangée compacte aussi des lumachelles du lias, et il avait dû être extrait du sommet et entièrement (les monticules situés a l’Ouest de Saint—Agnan. ione siècle jusqu’en de le l’abbaye dépendance 1790, fut, depuis Saint-Agnan relatif document cette de abbaye, quelque Fontenet; on espérait donc trouver, dans les titres usine. Cour- cette de de l’existence au fourneau; mais ils ne font mention, a aucune époque, du de la fin il seulement le même silence; règne sur ce qu’à rapporte tépée garde sujet une de le de le canton dans valeur Saint-Agnan, qu’on Louis XIII les bois avaient encore si peu de brûlait pour en vendre la cendre aux Parisiens. au BIOÎDS aUSSÎ ancien que est de Selon toute apparence, le haut-fourneau Saint—Agnan 518019- du Xïe milieu au activité était en de celui Confier-Forges, qui pleine