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Paris, ce 28 aout, 1804 Monsieur et cher ami. Recevez mes sincères remerciement pour le beau présent que M. Beudan m'a remis de votre part, et qui est double à mes yeux, comme etant le fruit d'une de vos interessantes decouvertes, et concerne m'offrant un nouveau temoignage de votre amitié. j'aurai le plaisir de le montrer à mes elèves sous ces deux rapports, dans un de mes prochaines leçons. j'ai quelques resultats sur la structure de cette substance mais je m'abstiendrai de les faire connaitre, sinon d'une manière très generale, parce que je sais que vous prévoyez un memoire sur le même sujet. c'est une fleur que vous leur presenter dans toute sa fraicheur à ceux qui vous lirons. Seulement, je rectifierai la mesure sensiblement trop forte que j'avais données de l'incidence d'une des faces terminales sur l'arête adjacente, n'ayant alors entre les mains que des fragments qui par leur extrême fragilité se derobaient à chaque instant à mon gouyomètre.