Annales des Mines (1900, série 9, volume 17) [Image 97]

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LA VENTILATION DES TUNNELS

ET LE

SYSTÈME

définitive :

du débouché de l'injecteur, on a :

!

to, \ e

N= (e, =P e8 ) Oi

t

= w v'E + e

0

+ <o 0 \fe~0 ,

e, rp e =: 4(j. ^ jQ cos 0 (E =F e ) — co, \je

d'où :

0

Appliquons tout d'abord cette formule au cas le plus simple, celui où les pressions aux deux extrémités du tunnel s'équilibrent ; le sens de ~V { est fixe, et le double signe devant V t disparaît ; on a donc : + e = ^^ V(Vco 8- %% Ci

(1)

8

0

L'équation de continuité donne : V ( Q = Vu =p V 0 Q„.

(2)

Si l'on appelle E la surpression créée par le ventilateur, on a : v

189

SACCARDO

= \/ï ( E=pc «)-

^

Enfin les équations du mouvement de l'air à travers les orifices u 0 et o>, donnent :

et

soit, en supposant connu le coefficient cinq équations à six inconnues. Le problème sera donc déterminé lorsqu'on se donnera l'une de ces inconnues, par exemple la pression e., réglée d'après l'effet k produire, ou la pression E, limitée par les moyens dont on dispose. L'élimination de V 0 , V t, V, entre ces cinq équations, donne, en

0

{

(E -p e„)J •

La condition pour qu'il n'y ait ni aspiration ni refoulement eu amont de l'injecteur se déduira de ces équations en faisant e0 = o. On voit aisément qu'elle se traduit Qw 11 4u.) cose=— j^+ôM par

Lorsque cos 6 est supérieur à cette limite, il y a aspiration; lorsqu'il est inférieur, il y a refoulement. A Pracchia, on avait : w =

4 m2 ,9

(o, =

6 m2 ,67

û = 23 m2 ,08.

Les expériences dont nous exposerons plus loin les résultats permettent, en outre, d'adopter pour u, la valeur 0,72. Dans ces conditions on avait à Pracchia :

ÇWJ, m 4[J. \to 2

4[J./

1,08.

Et l'on a observé qu'en effet, à Pracchia, il y avait toujours un léger refoulement par l'orifice du tunnel le plus voisin du ventilateur, le tunnel étant libre (*). Les formules ci-dessus permettaient, en outre, de prévoir au moins 1 le sens des essais en petit, résumés en 1892, dans le Génie civil, par M. Saccardo. (*) Au Saint-Gothard, où l'orifice équivalent du tunnel libre était de 0"'2 ,72 seulement, la section du tunnel étant de 42= 2 ,4 et la section de la veine injectée de ll m '2 ,4, il aurait fallu, pour rendre possible une aspiration, réduire à 0 m2 ,03 cette section de la veine injectée. Et, en fait, nous avons constaté, même dans le tunnel libre, un refoulement important par l'orifice d'amont. Dans une mine, la valeur maximum de Q compatible avec l'aspiration serait plus aisément réalisable.