Annales des Mines (1897, série 9, volume 11) [Image 177]

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ÉTUDES SUR LES CHAMPS AURIFÉRES

intéressant. Il est bien marqué par les vieux travaux sur plusieurs kilomètres de longueur, et reconnu jusqu'à 35 mètres de profondeur par un puits vertical. Il est partiellement exploitable engaleries, car il traverse les col-

lines à flanc de coteau. C'est un quartz à or libre qui les parait en certaines places recouper obliquement schistes métamorphiques. Le fer existe en abondance dans la région, Trou stone range, Selukwe peak, Mont

d'Or ou Mont Adair; au delà, les plaines granitiques sont 'couvertes de collines de granite ou castle kopjes, jusque vers Bembesi et Victoria. Dans le prolongement de Tebekwe, les reefs de Dunraven, parallèles sur une largeur de 200 à 300 mètres, puissants de 1 mètre à im,50, ont donné des essais de 16 onces.

On a trouvé de nombreuses fouilles anciennes près de Belingwe. Dans le district de Bembesi, à 35 kilomètres au nordest de Buluwayo, la mine Queen's a été la plus explorée. Cette mine est non loin de la route des mail-coachs dans des plaines rappelant celles de la mine Beatrice, au Masho-

DE LYDEI,IBURG, DE KAAP ET DU CHAUTERLAND 247

Le nombre de daims miniers, marqués dans le Matabé-

léland, lors de notre passage, dépassait 30.000 contre près du double au Mashonaland.

Conclusions. Notre conclusion générale est que, si la généralité des reefs est de peu de valeur, à cause des conditions géologiques du Charterland, il est cependant probable qu'en quelques points où les vieux travaux sont particulièrement étendus, mais encore mal étudiés ou même non étudiés,

on peut trouver une concentration suffisante et assez riche pour mériter des travaux importants et donner des résultats d'avenir. Au point de vue de l'exploitation et de l'administration des mines, il y a lieu de faire quelques observations. Les mines sont régies par une loi .spéciale promulguée en 1895 et d'ailleurs sujette à des revisions, il est donc inutile d'entrer dans des détails. C'est une combinaison de la loi de l'or du Transvaal et de la loi des mines des États-

naland. Il y a deux reefs dirigés nord-estsud-ouest, de 0n80 à 1m,50 de puissance, au contact des schistes et de la diorite. Les essais dépassent quelquefois une-Once. Le puits principal est muni d'un treuil à vapeur et d'une pompe de Cornwall, véritable exception au Charterland. Enfin, dans le district d'Insii a, le reef de Nellie, près d'un vieux fort, est un quartz glacé dans les schistes métamorphiques près des granites, au sud des montagnes nommées Matoppo Hiils, régions de schistes et de diorites, très accidentées et boisées., coupées de ravins assez

Unis. Les formalités sont réduites à leur plus grande simplicité. Les deux caractères principaux de cette loi sont la concession des reefs aurifères sur toute leur profondeur et l'imposition d'un droit de 50 p. 100 prélevé par le Gouvernement sur les actions émises à la fondation de toute société d'exploitation. Ce droit exorbitant de 50 p. 100 a été atténué jusqu'à 20 p. 100 pour quelques compagnies, et il est à souhaiter

profonds.

instituer légalement. -

sion séparée dans le Bechuanaland,

La concession d'un reef en profondeur, accordée également aux États-Unis, entrain de grandes difficultés, lors des rejets ou des croisements des reefs.

Le district de Tati fait suite à ceux du Matabéléland, mais il ne fait pas partie de ce pays, il forme une conces-

qu'il le soit toujours, car il suffirait à décourager bien des

exploitants, quelles que soient les raisons qui l'ont fait