Annales des Mines (1885, série 8, volume 7) [Image 248]

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EXPLOSION D'UNE CHAUDIÈRE VERTICALE.

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DISCOURS AUX FUNÉRAILLES DE M. CH. LAN.

le charme des souvenirs de notre jeunesse, rappele tout ce qu'il avait retenu des autres comme éloge (h

NOTE

ses camarades, n'oubliant que lui dans sa modestie. SUR Il fut l'un des plus actifs organisateurs de la Soci6 amicale de secours des anciens élèves de l'École poly. technique et il n'épargna à cette oeuvre bienfaisante r( L'EXPLOSION D'UNE CHAUDIÈRE VERTICALE sa peine, ni son temps, ni sa bourse. AUX FORGES D'EURVILLE (HAUTE-MARNE) Nous le trouvons au siège de Paris patriote ardent

mettant sa science à l'oeuvre pour l'organisation de engins de défense à opposer à la puissante artilleri. prussienne. Il travaille jour et nuit, et trouve encon dans son dévouement des moments à dérober à ses tre

vaux pour aller reconforter de son énergie et de sa t Rapport de la Sous-Commission chargée de l'étude de l'explosion survenue aux forges d'Eurville (*) ceux de ses camarades que le sort des armes a abatte sur le champ de bataille, et dont les souffrances l'émeu.

La pénible impression causée par la catastrophe de vent. Faire le bien était un besoin de sa nature. Au nom des survivants de notre promotion de IN, Ilarnaval, commune de Saint-Dizier (Haute-Marne), arridont je suis assurément le faible interprète, reçois id. vée le 31 mars 1883, n'était pas encore détruite, qu'une cher et bien-aimé camarade, le témoignage de notre dou. catastrophe semblable se produisait, le 10 novembre leur ; tu emportes nos plus vifs regrets, mais tu me 1884, dans une usine distante de 11 kilomètres seulement laisses ton souvenir que rien ne pourra amoindrir, et qui de la première, les forges d'Eurville, situées comme elle nous reste comme un symbole éclatant de la vraie fa au nord du département, sur le ohemin de fer çle Chaumont à Saint-Dizier et Blesmes. ternité. Ainsi qu'à Marnaval, une Chaudière verticale de grandes dimensions, chauffée par les flammes perdues de fours à puddler, éclatait à sa base et faisait 55 victimes, 22 morts et 33 blessés.

Le détail de toutes les tristes situations résultant de (*) Cette Sous-Commission était composée de MM. P. Luuyt, inspecteur général des mines, président; Farcot, constructeur de machines à vapeur; Haton de la Goupillière, ingénieur en chef des mines, professeur à l'École supérieure des mines ; Ilirsch, ingénieur en cher des ponts et chaussées, et Julien, ingénieur en chef des mines, rapporteur près la Commission centrale des machines à vapeur.