Annales des Mines (1881, série 7, volume 19) [Image 180]

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552 NOTE SUR LE NITRE JAUNE ET SUR LA HUANTAJAÏTE,

pour le terrain de Huantajàya et qu'il a prise sur les escar. pements de la mine de San Si moue, se compose : i^ Des conglomérats salifères, passant aux roches saistoïdes de la première couche : gisement de leehador ; 2° Mante pin tador, qui enrichit les filons ; roches calcaires

fossilifères : sulfure, chlorure d'argent 30 Mani() broeeador, roches compactes ferrugineuses

POGRÈS DE LA MINÉRALOGIE DU CHILI, DE LA BOLIViE, ETC. 355

NOTICE

SUR LES PROGRÈS DE LA MINÉRALOGIE DU CIIILI, DE LA BOLIVIE, DU PÉROU

ET DES PROVINCES ARGENTINES

les filons deviennent stériles 40 Masses porphyriques amphiboliques : région tout à fait stérile.

D'après ces données on est porté à admettre

(*)

Par M. DOMEYEO.

que la

Traduction, par extraite, par M. Louis ZEGERS.

huantajdite (teck ador des mineurs) doit provenir del'action

des _sources thermales salées, qui ne sont pas rares dans ces Cordillères, sur le sulfure d'argent des filons, et à l'aspiration du chlorure d'argent dissous dans l'eau salée par la masse poreuse et fendillée des conglomérats qui recouvre la montagne. C'est aussi l'opinion de Raimondi et de Willams. Seule-

ment cette explication ne serait pas tout à fait d'accord avec les résultats des expériences de Durocher et Malaguti

qui démontrent que l'eau saturée de sel à 100 ne dissout que 0,0017 de son poids de chlorure d'argent ; qu'a 18° elle en dissout 0,0024, et à oo° o,0068, ce qui s'écarte beau-

coup de la proportion dans laquelle se trouve le chlorure d'argent dans la huantajaïte. Santiago, .3 décembre 1880,

Les deux premières éditions de mes Éléments de minéralogie, qui ont servi de texte à l'enseignement de cette science dans les établissements d'instruction publique de Coquimbo, de Copia,po et de Santiago, étant épuisés, j'ai cru devoir publier une troisième édition. Elle contient la description de toutes les espèces minérales connues jusqu'à ce jour au Chili et dans les trois républiques voisines. Cet ouvrage sera principalement consulté avec fruit par les ingénieurs et les naturalistes qui s'intéressent aux mines de ces contrées, si célèbres par leurs richesses minérales. Il est plutôt destiné à ce but qu'a servir à l'étude complète de la minéralogie générale. Je vais faire connaître quels sont les ouvrages que j'ai dû consulter pour le composer. CHILI.

Le premier essai sur la minéralogie du Chili,

que nous devons à l'illustre Molina, ne comprend que quel-

ques espèces minérales, les plus communes et les plus abondantes. A cette époque, la minéralogie se bornait à l'étude des caractères extérieurs des minéraux et à la con(*) Cette notice forme l'Introduction à la troisième édition du Traité de minéralogie de M. Doineyko, Santiago, 1879.