Mémoire sur les gites de pyrite de la Norvège moyenne [image 4 / 93]

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Directeurs des mines (Bergmester) et principalement des directeurs de Röros, qui expriment cette opignons. Ces travaux sont pour la plus part des dernières années du XVIII e siècle et des trente premières années du XIX e.

Cependant dès cette époque , quelques faits exceptionels avaient attiré l'attention des Bergmester et appelaient le doute sur la théorie régnante. C'est un géologue français Monsieur Durocher, qui dans un mémoire inséré aux Annales des Mines, battit le premier en brèche cette théorie et conclut à l'origine éruptive des gîtes voisins de Tondhjem et de Bergen . Au lieu de se borner à des observations det ??? Monsieur Durocher avait visité non seulement presque tous les gîtes en question , méridionale; ceux de la Suède , de la [illisible] et de la Finlande. Il avait ainsi des éléments de comparaison qui manquaient à ses prédécesseurs.

Le mémoire de Monsieur Durocher fut suivi d'un autre travail dû également à un géologue français et inséré aussi aux Annales des Mines . Monsieur Duchaysy avait visité les gîtes qui nous occupent et ses conclusions sont les mêmes que celle de Monsieur Durocher.

La théorie française ne tarda pas à gagné en Norvège de nombreux adhérents et enfin depuis trente ans environs les travaux de Monsieur Kjerulf ont appuyé les hypothèses de Monsieur Durocher et Duchaysy sur les arguments nouveau Monsieur Kjerulf , professeur à l'Université de Christian ?? fut chargé avec monsieur Telef-Dahl de dresser la carte géologique de la Norvège méridionale. Il en donne l'occasion de non seulement d'étudier tous ces gîtes métallifères mais d'observer leurs relations avec les terrains encaissants et avec les roches avoisinantes. Or il fut frappé de voir que tous ces gîtes se trouvent dans le voisinage de certaines roches éruptives. Il y a bien quelques exceptions, les travaux même de la mine font souvent dans ce cas [illisible] des massifs de roches éruptives qui n'apparaissent pas au jour et auxquels on est cependant conduis à rapportés le gîte exploité. N'est -il donc pas permis, alors de supporter que partout ou il a gîte de pyrite, il y a également massif éruptif, qui peut avoir échappé à l'observation par ce qu'il n'apparait pas au jour , mais qui n'en est pas moins en relation avec le [illisible]. Ne peut -on pas expliquer ainsi quelques exceptions apparentes. Monsieur Kjerulf l'admet et il y est surtout conduit par l'analogue avec les gîtes en Fahlbandes dont la relation avec les éruptions est plus évidente encore .