Annales des Mines (1880, série 7, volume 17) [Image 27]

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NOTICE NÉCROLOGIQUE SUR M. CHARLES COUCHE.

52 NOTE SUR LA MINE 'DE MERCURE .DU SIELE (TOSCANE),

On est donc sûr que la perte, dans le traitement par le four à cornues, atteint au minimum 28,68 p. Io° du mer-

NOTICE NÉCROLOGIQUE

cure contenu dans le minerai.

Nous terminerons cet exposé en disant que, bien que nous ayons dû déduire de nos calculs, pour nous-même et pour la Compagnie de laquelle nous tenions notre mission, un aperçu de la richesse de ce gîte intéressant, des motifs de réserve faciles à comprendre nous empêchent d'en consigner ici les résultats. je me contenterai de citer, en ce qui concerne l'état actuel de la production, les chiffres que je dois à l'obligeance de M. l'ingénieur du corps royal des mines Fabri, de Florence, chargé du service minéralogique de la mine du Siele. Les expéditions de bonbonnes de mercure relevées au chemins de fer, station de Monte-Amiata (tare de 13 p. Ince comprise), ont atteint les poids suivants

S UR

M. CHARLES COUCHE, INSPECTEUR GÉNÉRAL DES MINES.

Par MM. RÉSAL, ingénieur en chef, professeur à l'École des mines, Membre de l'Institut, et VICAIRE, ingénieur, professeur à l'École. des mines.

Le 24 juillet 1879 (*) s'est éteint, dans sa 65e année, un des membres les plus éminents du Corps des mines, M. Charles Couche, inspecteur général, professeur de construction et de chemins de fer à l'École nationale des mines.

i5o.000

Qu'il me soit permis de rendre hommage à la mémoire d'un homme considérable de notre siècle, qui a été successivement mon maître, mon collaborateur, mon ami et

115.000

mon chef.

Armée,

1875 1876 1877 1878

53

116.000 111.000

Né le 24 janvier 1815, M. Couche sort de l'École polyCe qui ferait une moyenne de 100.000 kilog. par an de mercure, comme production nette moyenne de ces quatre dernières années.

technique en 1855 avec le titre d'élève-ingénieur des mines. A partir de 1859 il est chargé successivement des sous-arrondissements minéralogiques de Bordeaux et du Mans; puis il passe, sous les ordres de M. l'ingénieur en chef Fournel, au service de l'Algérie.

Le 13 octobre 1846, M. le sous-secrétaire d'État des travaux publics, l'illustre M. Legrand, qui savait si bien choisir les hommes, le charge de faire des conférences à l'École des mines sur l'exploitation des chemins de fer. Ces conférences sont transformées en 1848 en un cours régulier de construction et d'exploitation des chemins de fer,

cours dont il a occupé la chaire jusqu'à sa mort. (4) Notice do M. Résal.