Annales des Mines (1866, série 6, volume 10) [Image 214]

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FONDATIONS HYDRAULIQUES, ETC.

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RÀPPORT DE

LA COMMISSION CHARGÉE D'EXAMINER UN MÉMOIRE DE M. TRIGLE, INGÉNIEUR CIVIL, SUR LES MESURES A PRENDRE POUR PRÉVENIR LES ACCIDENTS AUXQUELS PEUT DONNER LIEU

L'APPLICATION DE SON PROCÉDÉ DE FONDATION DES OUVRAGES HYDRAULIQUES. PAR MM.

COMBES, inspecteur général des mines, président;

DE HENNEZEL, inspecteur général des mines; FÉLINEROMANY, inspecteur général des ponts et chaussées, rapporte

Paris, le 10 avril 1866.

Monsieur le Ministre,

Vous avez renvoyé à notre examen le mémoire ci-joint, dans lequel M. Triger, ingénieur civil, et inventeur du procédé pour l'emploi de l'air comprimé dans le forage des puits de mine, indique les moyens à l'aide desquels il est parvenu, presque au début de son invention, à mettre les ouvriers à l'abri de tout accident; moyens que l'on néglige,

suivant lui, d'employer depuis que ce procédé est entré dans la pratique des grands chantiers pour l'exécution des travaux de fondation des ouvrages hydrauliques. M. Triger expose dans son mémoire qu'il emploie depuis longtemps l'air comprimé dans des conditions infiniment plus défavorables que celles -que nécessite l'établissement des piles et culées des ponts, pour la fondation desquelles on n'est généralement pas descendu jusqu'à présent à plus de 20 011 25 mètres au-dessous du fond des rivières, et il OME X, 186(i.