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DOGUES.
129 provient du silicate d'alumine fourni par les sables tertiaires et qui, dissous en petite quantité dans de l'eau chargée d'acide carbonique, a ensuite été déposé dans les fissures par infiltration.
REVUE DE GÉOLOGIE.
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on l'exploite sur une grande échelle pour bâtir et pour entretenir les routes; mais à cause de sa richesse en acide phosphorique, l'on conçoit qu'il serait bien préférable de l'employer en agriculture.
Argile.
Grès argileux.
SUÈDE. - Les terres basses et marécageuses qui bordent la Bal-
HAUT-RIIIN. - On exploite à Jungholtz, dans le Haut-Rhin, un grès bigarré, très- argileux, qui est employé pour fabriquer des poteries. Il est en effet très-friable et fait même pâte avec l'eau. Son argile se fond en partie au chalumeau. Un essai de ce grès a donné
tique présentent une argile noire, postérieure à l'époque glaciaire et contenant des coquilles marines vivant encore mainte-
nant dans cette mer, notamment : mytilus edulis, cardium edule, tellina baltiça. Comme l'obs,rve E rd mann (i), cette argile est un dépôt marin littoral, formé par une mer qui devait offrir les 'mêmes caractères que la Baltique actuelle, 'nais était cependant plus étendue vers l'ouest. Elle constitue d'ailleurs la terre végétale dans une partie de la Suède, souvent jusqu'à plusieurs myriamètres des côtes, et jusqu'à une altitude de 80 mètres. Erdmann
à Koechlin-Schlumberger (1): SiO2
68,24
A1803, Fe03 Ca0 21,20
1,03
MgO
Alcalis (diff.)
HO
Somme.
1,38
4,05
4,10
100.00
y a dosé avec soin l'acide phosphorique qui peut s'élever à 0,5 p.100;
il a trouvé qu'elle contient aussi jusqu'à 1,5 p. ioo d'acide sulfurique provenant du sulfure de fer.
On voit que ce grès bigarré contient quelques centièmes d'alcalis fournis sans doute par l'argilite qui en forme la pâte.
Argile marneuse. WORCEsTER. - Deux variétés des marries argileuses du Keuper provenant d'une même couche et prises par M. G. m a sv (i) à la
R «hes argileuses. Allophane. M. le professeur Morris (1) a observé que la craie de Charlton dans le Kent est traversée par des veines d'une argile jaune pâle et
station de Worcester ont été analysées par M. le docteur V oel e ke r.
I est une marne rouge, tandis que II est une marne grise et forme des bigarrures dans la première.
quelquefois brun-rougeâtre, qui est translucide et cassante. Sa densité est à peu près 2. Son analyse a été faite par M. Di ck dans le laboratoire du professeur P ercy
HO
18,89
A1,03
HO
33,52
42,73
CaO,C0=
Fe°. FeS2 Al20. CaO M60 RO Na0
503
Somme.
4,32
99,46
Cette argile est une allophane dont la composition se rapproche de celle analysée par Bert hier et qui s'observe dans la craie de Beauvais.
Le gisement de rallophane est le même à Charlton et à Beauvais. On la trouve, en effet, dans des fissures de la craie qui est recouverte par des sables tertiaires argileux; et M. Morris pense qu'elle Description géologique et minéralogique du département du Haut-Rhin,
par MM. J. Delbos et J. Koechlin-Sehlumberger, 1858, p. 252. Qu.rlerly journal of the geol. Society ; février 1857.
FeO
1
4,45
11
3,71
1,60 1,77
2,41 0,80
0,059
0,04
11,14 12,77
4,85 3,06 3,71 2,17
co,
Matières
et perte.
inl")eb
0,69 traces 0,09 3,3t1 0,71
0,02
0,08
4,711
Somme.
ca,',-Ii"
68,31 62,19
100,00 100 ,00
Comparant ces deux analyses, on voit qu'il y a un peu plus de protoxyde de fer et moins de sesquioxyde de fer dans la marne grisa que dans celle qui est rouge. Comme l'a fait remarquer de la Bè ch e, il paraît probable que le sesquioxyde a été réduit en protoxyde presque sans perte de fer. Exposé des folnations quaternaires de la Suède, 1E68, p. 91.
Tite Quarterly journal, 1888, vol. XXIV, p. 370. TOME XVII , 1870.
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