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CONSTITUTION PHYSIQUE .
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delbruch et passe près de Mollkirch . La Magel alimente en outre en grande partie le Rosenmeer, qui s'en sépare audessus de Mollkirch, au lieu dit Fischhütte ; ce dernier canal, qui paraît avoir été creusé à mains d'hommes, avait sans doute pour but d'alimenter en eau la ville de Rosheim. La Bruche se divise au-dessous de Mutzig en deux bras, dont l'un à droite, appelé bras d'Altdorf, paraît avoir été autrefois le principal ; le second bras, qui est aujourd'hui le plus volumineux, se dirige vers Avolsheim, village près duquel il reçoit la Mossig ; au-dessous de Molsheim ce second bras forme lui-même une dérivation qui est le ruisseau de Dachstein, et, plus bas , il contribue à alimenter le canal qui porte son nom. Les deux bras principaux de le Bruche se réunissent audessous de Hangenbieten et la rivière va se verser dans l'Ill près de Strasbourg . Elle jette une branche qui fait tourner le moulin militaire des Huit-Tournants, traverse les ouvrages défensifs de la place et se verse, en aval du Contades, dans une dérivation de l'Ill . La Mossig, qui est le principal tributaire de la Bruche, descend du Schneeberg, passe à Wasselonne et se rend dans la Bruche près de Soultz-les-Bains. Cette rivière alimente le canal dit de la Bruche qui a été exécuté par Vauban pour le transport des matériaux des environs de Soultz-les-Bains vers Strasbourg. Le canal du Rhône-au-Rhin aboutit à 1'Ill à peu près à la même hauteur que la Bruche. La Souffel, grossie par différents autres ruisseaux qui descendent des collines situées à l'est de Wasselonne, va se rendre à l'Ill à 4 kilomètres au-dessus de la Wantzenau . Son débit en été, à peu près le même sur tout son cours, est de 25 litres par seconde. Strasbourg, placé vers les points de convergence de la Caractère Bruche, de l'Ill et du Rhin, se trouve dans une sorte de pographique centre hydrographique . L'affluence de ces rivières entre les Strasbourg. collines auxquelles Strasbourg est adossé et le Rhin, donne à cette position un caractère unique dans la plaine d'Alsace du point de vue de fortification ; la position de Strasbourg comme place forte destinée à défendre la France, était d'autant mieux indiquée par la nature que c'est précisément visà-vis de cette ville que la chaîne des Vosges s'abaisse assez pour donner passage à des voies de communication faciles se dirigeant vers l'intérieur.