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CITES MINÉRAUX
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province d'Alger.
11 existe dans le Tell de la province d'Alger plusieurs groupes de sources salées qui sont exploités de temps immémorial par des tribus arabes et fournissent à la consommation des localités du voisinage.
Les principales sont t° Les sources salées d'el Melah Mtaa et Habeth, à 50 kilomètres
O. de Té,nès ;
.2n Les sources salées d'Anseur el Louza, à co kilomètres N.-E. de. Teniet el Haad ; 3. Les sources salées des ouled Hedim, à 2/1 kilomètres E.-N.-E. de Boghar ; Li" Les sources salées des Bebaïa, à 39 kilomètres E.-N.-E. de
ET MATÉRIAUX DE CONSTRUCTION DE L'ALGÉRIE.
du djebel Sahari ou rocher de sel qui est situé au S.-E., et celui d'Ain Hadjera qui est situé au S.-0. du zahrez. Le premier gîte est bien connu des voyageurs qui fréquentent la route d'Alger à Laghouat; il renferme d'immenses quantités de sel
en roche qui est exploité par les Arabes, à ciel ouvert et sur une très-petite échelle ; Une source salée qui s'échappe des flancs de ce rocher, est exploitée par l'intendance militaire pour les besoins de nos postes du sud. Le sel est obtenu par l'évaporation de l'eau salée dans des bassins en argile damée. Le gîte de sel gemme d'Ain Hadjera est moins important et moins
connu que le précédent, il est l'objet d'une exploitation très-peu active de la part des Arabes des environs.
3. Province de Constantine.
Boghar ;
5° Les sources salées de Kasbah, à112 kilomètres S.-E. d'Aumale. Saline artificielle de l'oued Oubey.
Une saline artificielle a été construite en 1S56 sur les bords de Oubey, à!, kilomètres E.-S.-E. de Dellys. Les eaux dela mer sont élevées à au mètres de hauteur, à l'aide d'une machine à vapeur de S chevaux ; cette saline fournit du sel de bonne qualité, dans le cercle de Dellys et à Alger. Salines naturelles du Zahrez Rharbi et du Zabrez Chergui.
Ces salines occupent la partie la plus basse d'une vaste dépression, comprise entre le djebel Oukeil au nord et le djebel Sahari au sud. En hiver, ce sont de vastes lacs d'eau salée qui peuvent
contenir jusqu'à 5. mètres de hauteur d'eau, si les pluies sont abondantes. En été, il ne reste qu'une grande nappe de sel d'une blancheur éblouissante, et dont l'épaisseur au centre du lac dépasse d'.70. Ces zahrez .renferment d'immenses quantités de sel
marin, ils sont l'objet d'une exploitation fort peu active de la part des Arabes campés sur leurs bords. Le sel qui en provient est d'une grande pureté; il est fort estimé sur les marchés Arabes; on y livre une mesure de sel pour une égale mesure d'orge. Gîtes de sel gemme du Djéhel Saliari et d'Aïn Iladjéra.
Il existe auprès du zahrez ilharbi deux gîtes de sel gemme, celui
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On compte vingt-deux lacs salés dans la province de Constantine;
les six principaux ont été loués par le domaine; cinq autres sont susceptibles de donner de bons résultats à la location. Sel gemme des ouled Kebbeb.
Ce gisement est situé à co kilomètres O. de Milah dans la tribu des ouled Kebbeb; il est exploité de temps immémorial par les indigènes, et alimente de ses produits les cercles de Constantine, Djijelly, Collo et Takitoun. Les exploitations occupent une popu-
lation de '50 ouvriers et produisent annuellement pour plus de 150.000 francs de sel, contenant 95,84 à 97,80 p, 100 de chlorure de sodium pur. Sel gemme du djebel Gharribou,
Ce gîte, qui est situé auprès d'el Outaïa, paraît être le résultat d'une éruption de boue, de sel et de gypse ; c'est une montagne aux contours hérissés, et dont l'intérieur offre l'image d'un véritable chaos. Le sel gemme y est très-abondant et forme des escarpements verticaux de io à 110 mètres de hauteur séparés par des niasses ébouleuses de gypse cristallisé et mélangé à une matière argileuse violette. Les Arabes se contentent d'exploiter les blocs de sel qui se détachent naturellement et roulent jusqu'au bas de la montagne ; ils échangent sur les marchés du Zab une charge de sel pour une charge égale de dattes. L'exploitation du sel se rait surtout sur le versant sud du djebel Charribou.