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262 ÉTAGE OXFORDIEN. Au-dessus des schistes b vient l'assise des marnes à géodes de Meylan [c), que l'on peut étudier dans les ravins au-des- sus de ce village, ou bien encore au-dessus de Corenc, sous la tour'd'Arvillers et à la base du Saint-Eynard, sur le chemin même du Sappey. Dans un coteau marneux, raviné, au-dessus de l'église de Meylan, on trouve abondamment de petites ammo- nites moulées en sulfure de fer : Ammonites hecticus Hart., A. tatricus Pusch, A. tortisulcatùsd'Orb., A. plicalilisSow., A. oculatus Bean, etc. Depuis Corenc jusqu'à Chapareillan, les schistes à posido- nies et les marnes à géodes forment les coteaux cultivés ; au- dessus, viennent des pentes plus raides, couvertes de vignes ou de bois, qui sont formées par les calcaires marneux moyens d ; puis des escarpements abruptes, constitués par les calcaires compactes e, prolongements directs de la crête de Saint-Eynard.Enfin, au-dessusde ces escarpements,surlesver- sants boisés qui regardent le Sappey, sur les plateaux de Saint- Pancrace, Saint-Hilaire, etc., jusqu'à Bellecombe, on trouve des calcaires marno-bitumineux, dont l'épaisseur totale va en diminuant dans cette direction ; c'est l'assise f des calcaires marneux supérieurs ou calcaires à ciment de la Porte de France. Ils sont souvent cachés parles débris et supportent 1 2 immédiatement le terrain néocomien (teintes N et N ), for- mant le deuxième gradin des montagnes, depuis le Petit-Som ou Dent de Crolles jusqu'au mont Granier. §143. Grenoble. — Les assises peu inclinées que nous venons de;décrire au-dessus de Corenc s'infléchissent et s'incli- nent brusquement vers l'ouest, dans le mont Rachais (pi. n, fig. 2). Les schistes à posidonies> b, descendent au niveau de la vallée, à la basedeMontfleury; lesmarnes à géodes, c, dans les coteaux de la Tronche; les calcaires marneux, d, forment la zone moyenne de la montagne, en passant par Chantemerle et les autres hameaux les plus élevés de la Tronche, pour venir