Annales des Mines (1865, série 6, volume 7) [Image 84]

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DU HODNA ET DU SAHARA.

VOYAGE DANS LES BASSINS

cette dépression. Cette corniche est découpée par les vallées de l'oued Metlili, de l'oued Mzab, de l'oued en Neça, et de

l'oued Zegrir qui viennent du Mzab, en coulant du N.0, au S.E. A partir de Temacin et de Bardad jusqu'au delà d'Ouargla, les couches sahariennes plongent faiblement au S.E. , comme

le relief du sol, et se redressent, par conséquent, sous un angle très-faible, contre le plateau central des Beni Mzab, plateau qui est fort loin de Guerrara. Pour constater les allures des couches, on n'a d'autre point de comparaison dans ces immenses régions plates que le relief extérieur du sol, relief auquel les couches sont généralement paral-

Cela démontre qu'entre Temacin et Ouargla nappes aquifères souterraines plongent du N.N.O. lèles.

' Aïe Zerga

Aïe Tarmount... . Aïe Tasedda... .

Negoussa

Aïe Djama Ain Todro. Ain Gallousen.

.

.

. .

.

Aïn mta flahouchet Ain Math A M Adjerrad Aïe el Band,

Ouargla

les

Aïe Kerkendi..

.

.

AM Baioub . Aïe A khibouk a .

.

.

Hadjeja Kebira Aïe HhlaadnjesieaurSerira Aïe ebtenneAi dz au n n .. An i

oa,,, d,,,adieia.

AA

..

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,,,,,_

DÉBIT

D080.

par seconde.

très-faible

38,80

020

29,10 o

0,20 9,00

49,00 31,20 32,80

1,24 1,25 1,75

31.,10

106,4500

Oasis de C'hott.

rections principales dans lesquelles la recherche des nappes jaillissantes présente des chances de succès : 10 les vallées principales qui descendent du massif central des Beni Mzab,

.

Aïn Ameur. Aïe Jacoub.

1,20 2,68 1,70 0,75 1,80

3442,94:

2275100

S. S. E. , comme le relief extérieur du sol et comme les grandes

artères qui le découpent. Dès lors il en résulte deux di-

litres.

mètres, 43,00 32,00 39,20 28,00 33,55 24,00

26,70 32,00

41

TEM8'ÉR1' TURC.

ô degrés. 24,20 24,00 24,00 23,80 24,00 23,50

23,80 21,80 22,80 24,00 24,66 23,80

(a) (b)

222445,00500

2244:6660

27:0804

2,00

23,80

3,14 6,00

25,33 25,40

(a) Puits mort. - (G) Puits mort.

parallèlement au sens général dans lequel coulent les

On voit par le tableau qui précède qu'il y a à Ouargla

nappes souterraines ; 20 les dépressions naturelles transversales à cette direction et résultant d'une profonde érosion

des puits jaillissants assez beaux dont le débit peut s'élever à 6',5o et même 10',40 par seconde.

du sol. La dépression la plus remarquable est celle qui

Je ne doute pas qu'on ne puisse obtenir à Ouargla et à Negoussa, au moyen de la sonde, sous les points de vue pratique et politique, des résultats presque aussi remarquables que ceux obtenus par M. le général Desvaux dans

existe entre Bardad et Ouargla, et qui se prolonge bien loin au S. S. O. cl' Ouargla en formant ce que les Arabes appellent

l'oued Mia (la rivière aux cent bras). On sait que des puits jaillissants existent dans le nord de cette dépression à Temacin, Blidet-Amar, Gong, Bardad. Dans la partie centrale il y en a de nombreux dans les belles oasis de Negoussa, d'Ouargla et de ses annexes. Voici les principales observations faites sur ces derniers puits :

l'oued Pdiir.

La dépression longitudinale comprise entre Barclad et Ouargla peut être jalonnée de puits artésiens dans presque toute son étendue, et l'on trouverait partout d.' excellentes terres de culture pour utiliser ces eaux ; je citerai notamment le point nommé Bfif, à l'extrême frontière de la province de Constantine. Cela résulte de l'allure des couches sahariennes artésiennes le long de cette dépression, et, surtout du côté N. O., en remontant vers le massif du