Annales des Mines (1860, série 5, volume 17) [Image 65]

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trois séries d'expériences, et j'ai obtenu les moyennes suivantes, pour le travail dépensé en 1" km

'série 2' série 3' série . .

121,110 .

120,97 131,25

On peut donc admettre que le marteau étudié consomme environ 124,-,54 ou 1,66 cheval vapeur par

64b.>55. Ces nombres se concluent trop facilement de ce qui

précède pour qu'il soit nécessaire de développer

ici les calculs.

Le travail moteur étant constant, il résulte de là que le rendement du marteau est pour une seconde En moyenne pendant 2",5 de travail. 7",0

seconde. Application de la théorie

M. le général Poncelet, dans le cours de mécanique de M. le général qu'il a fait à l'école d'application de l'artillerie et du Poncelet.

génie, a donné une savante théorie des pilons et des marteaux. Cette théorie, d'après les calculs de M. le général Morin et de M. le lieutenant-colonel Virlet, permet d'évaluer exactement le travail dépensé par les anciens marteaux à levier. Appliquée au cas actuel, elle a donné 1,51 chevaux vapeur; un plus grand accord de la théorie avec l'expérience n'est guère possible, surtout si l'on remarque que la valeur à attribuer aux coefficients de frottement

que contient sa formule, offre toujours une certaine incertitude. Si l'on compare le travail utile et le travail moteur,

on trouvera, d'après ce qui précède, des rendements très-variables avec le nombre des coups de marteau. Ainsi le travail utile du marteau, en considérant les deux premières secondes et demie de son action, c'està-dire les cinq premiers coups, est de 117km,97 par seconde ; si l'on considère les dix premiers coups, c'est-

à-dire les cinq premières secondes, l'effet utile est 78,79; de même les quatorze premiers coups donnent 7510,45, les dix-neuf premiers 7ok-,5o ; enfin, après un nombre infini de coups, c'est-à-dire en faisant abstraction du renvoi élastique, on aurait par seconde

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DE M. SCHIUERBER.

EXPÉRIENCES SUR LE MARTEAU-PILON

.

. 0,92

)

0,65 0,59

0,54

Le rendement ira en diminuant de moins en moins, et convergera vers 0,51 , limite inférieure qu'il n'atteindrait qu'au bout d'un nombre infini de coups. Le rendement du marteau Schmerber est donc bien supérieur à celui des appareils du même genre, car

Comparaison de ce marteau

avec les autres

a genre. Le rendement des martinets varie entre. . . . 00.8 et 0,25 du même o,55 des marteaux allemands est de, 0,40 des marteaux frontaux. 0,10, des marteaux pilons à vapeur.

Ces nombres sont ceux qui paraissent, en général, admis par les mécaniciens ; je ne les donne pas ici comme résultant d'expériences qui me sont personnelles, n'ayant jamais eu l'occasion ni les moyens de les vérifier. CHAPITRE III. PROBLÈME A RÉSOUDRE POUR AMÉLIORER LES MARTEAU SCHMERBER.

EXAMEN DES DIVERS SYSTÈMES PROPOSÉS PAR CE MÉCANICIEN.

Ce qui précède, tout en montrant les propriétés utiles et le rendement dynamique avantageux du marteau Schmerber, a mis en évidence son côté faible. Il faut perfectionner le renvoi élastique; il faut non-sen(t) On verra plus loin que ce chiffre est peut-être exagéré.

Problème

à résoudre pour améliorer le marteau Schmerber,