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TRAVAUX DU LABORATOIRE
DE CLERMONTFERRAND.
15' Fumées plombeuses condensées dans la grande galerie gui conduit à la cheminée générale les gaz des fourneaux de la fonderie de plomb et argent de Pontgibaud.
réactif employé en grande quantité pour dissoudre le sulfate de plomb. Le lavage a été continué jusqu'à ce que l'eau passée le sur le filtre ne se troublât point par l'hydrogène sulfuré, et
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Les essais ont été faits en fondant les substances plombeuses avec un flux composé de carbonate de soude mêlé à un douzième de, charbon pulvérisé et avec un clou en fer. Les résultats sont rapportés à. 0 0 parties de fumée desséchée. Plomb d'oeuvre. 70,29 73,52 73,83
Argent.
0,0252 0,0152 0,0137
Teneur en argent du plomb d'oeuvre. 0,00036 0,00021 0,000/9
Ces essais montrent que les fumées condensées ont une faible teneur en argent, tandis que les minerais traités à Pontgibaud, qui provenaient entièrement des mines des concessions de Roure et de Barbecot lorsque les échantillons ont été
dépôt restant ayant été ensuite fondu avec du flux noir n'a
produit aucun bouton plombeux. Le plomb dissout dans le nil'hytrate d'ammoniaque a été précipité à j'état de sulfure par drogène sulfuré et dosé à l'état de sulfate. Le même réactif a précipité à la fois le cuivre et le plomb contenus dans la dissolution nitrique provenant de la première attaque. Ces derniers sulfures ont été transformés en sulfates par l'acide nitrique et l'acide sulfurique, et une seconde partie du plomb a pu être séparée par filtration. Le cuivre a été précipité à l'état d'oxyde noir par la potasse en excès. La liqueur potassique ayant enqui core retenu en dissolution une petite quantité de plomb, de la faible solubilité avait été entraînée avec le cuivre à cause
pris, avaient une forte teneur, et produisaient un plomb
de sulfate, on l'a de nouveau précipité par l'hydrogène sulfuré. Enfin le peroxyde de fer, séparé des sulfures, qui était resté dans la liqueur nitrique, a été précipité par l'ammo-
d'ceuvre dont la richesse moyenne en argent devait au moins
niaque.
être estimée à 0,005 5o.
On a:ainsi trouvé qt,2
Gangue Cuivre.
14,7
10,6
Fer.
Minerai de plomb, argent et cuivre de Basson (Puy-de-Dôme).
23,0
Plomb
Soufre, pertes, etc.
Ces minerais, qui ont été l'objet de recherches assez importantes dans les ravins de la rivière de Miouze, au-dessous du village du Banson . se composent de galène argentifère, généralement disséminée en petits cristaux, et de pyrite cuivreuse. Leurs gangues sont le quartz, le feldspath et la baryte sulfatée. Les filons appartiennent au terrain gneissique et se trouvent à peu près sur la direction prolongée des principaux filons exploités dans la concession de Roure. Les échantillons ont été essayés par la voie humide et par la voie sèche. Nous rapporterons d'abord le résultat des essais de la première sorte. i^ La poudre porphyrisée provenant d'un échantillon riche qui contenait à la fois de la galène et de la pyrite de cuivre, a été traitée par l'acide nitrique concentrée. Une bonne partie
du plomb est restée indissoute à l'état de sulfate avec la gangue. Ce résidu de l'attaque a été mis en digestion avec une
dissolution de nitrate d'ammoniaque et lavé avec le même
20,5 100,0
2^ Une prise d'essai, obtenue en broyant un assez grand nombre de fragments recueillis dans un tas de minerai concassé, qui était emmaganisé sur la mine, a été analysé de même et a donné :
66.9 4,7
Gangue Cuivre
10,0
Fer Plomb
Soufre, pertes, etc.
5,4 .13,0 100,0
3. Dans un fragment, d'une richesse excédant la teneur
moyenne, le cuivre et le fer ont seuls été dosés, et on a trouvé pour 100 parties : Cuivre
Fer .
,
8,97 8,93
Lt Enfin, un autre échantillon qui eàntient de la pyrite cuivreuse et du cuivre sulfuré, sans galène, a été traité par l'acide