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Statistique de l'industrie minérale et des appareils à vapeur (1895)

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i Dans le sont n'en diagramme précédent, l la consommation annuelle des fers et celle des aciers Cette dernière superposées. 85 se rapproche de plus de la plus en première. Elle différé que de 47,000 t0nnes en 1895, soit de 6 à 7 p“. 100 seulement- On s'abstient de donner le des fontes de la consommation diagramme d‘affinage. Ce Produit n’est qu’un intermédiaire entre le minerai de fer et ses dérivés le fer et a l'acier, et la courbe le qui dés fers et aciers réunis. représenterait suivrait normalement celle de la production ' MÉTAUX Or. LE sen. AUTRES QUE Production des usines métallurgiques. Cette partie de la statistique minérale laisse de côté les élaborations secondaires, telles le ou le raffinage, l'étirage que laminage des métaux bruts, la fabrication du laiton et des autres la revivification des alliages, métaux précieux contenus dans les cendres d’orfèvre, etc., ne s’attacher pour qu'aux obtenus dans les usines de gros œuvre, 01‘1 la des minerais produits — autres que d’oeuvre pour Les en bien renseignements, Sous cette réserve et comprend pas 8,700 en plomb, les Or . France et produits se . . . Argent . . . . . . . . . . . . . . Plomb (tiré des Zinc . . Cuivre Nickel . . . . . . . . . . . . . . . Aluminium Antimoine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . (régule, oxyde) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . francs. chiffres . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . La valeur totale des métaux En dehors de celui des néanmoins difficiles à sont . . . . . . 380 71,073 7,627 24,230 8,245 kilog., . tonnes _..._s . _ 1,545 . . . . 360 779 valant . _—_. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . fabriqués représente qui la . . . . . . . . . . . . . . .' . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . , . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . un . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . peu plus 1,309,000 7,818,000 francs. sulfures de mercure. concernent 1a par —' fusion de 313 tonnes de minerais aurifères argentiféres et étrangère. Argent. de à de provenance La production de l’argent a été de 71,073 kilogrammes, 25,882 kilogrammes sur celle de l'année antérieure. La valeur — en baisse correspond ç,818,000 francs, si l’on adopte, avec la Commission permanente des valeurs de douane, le prix de 1 10 francs par kilogramme. L’argent a été obtenu à la fois par la fusion de minerais d’argent de galènes mélangés à des produits ou déchets argen- tifères, et par le traitement de plombs d'œuvre importés. La production des mines indigènes en argent lin n‘a pas dépassé 19,619 kilo— et _ grammes, valant 2, de la production 1 58,000 francs. des métaux du volume. Ce sont les chiffres inscrits précieux au dans les différents pays, Tableau qui est comparatif à placé la lin 1,927,000 8,907,000 9,364,000 5,433000 1,800,000 494,000 de 37 millions de production de la France, il y a lieu de mentionner 364 tennes de mattes cuivreuses argentifères et aurifères, d'une valeur de 154,000 francs, et 10 tonnes de mercure, d’une valeur de 441500 francs, qui- ont été obtenues en Algérie, en fondant sur place des pyrites et résidus cuivreux et des ces Les renseignements recueillis ne portent que sur l'or extrait des minerais; ils laissent de côté les quantités plus importantes tirées des cendres d’orfèvre. Sous cette réserve, la production a été de 380 kilogrammes qui, à raison de 3,4114 francs, valeur légale du kilogramme, représentent une somme de 1,309,000 francs. C’est à peu de chose près, la même production que l’année précédente. Elle a été obtenue plombs en minerais} . soient encore faisant remarquer, d’autre part, que la production ne tonnes de plomb d'œuvre de importé l’étranger pour ètreldés- revivifié, mais seulement l’argent de coupelle extrait de ce détaillent ainsi: 2 argenté bien ou circonscrits, qu’ils et avec exactitude. complète obtenir d'une manière fusion s’opèrent de fer, le traitement des mattes, extraire l’argent. ceux l 87 l Par rapport à 1894, il a y augmentation de 1,400 tonnes enxdron sur le des poids métaux fabriqués en France, mais diminution de 2 7 6,000 francs sur leur valeur. Les métaux ont été produits dans 23 usines, une de moins que l’année précédente. Leur fabrication a exigé l'emploi de 2 1 9,000 tonnes de combustible, presque exclusi- vement minéral, et le travail de 2,800 ouvriers, sans parler du personnel, bien plus nombreux, qui est occupé aux élaborations secondaires. Les matières premières éla- borées correspondent à 1 20,000 tonnes de minerais divers. Plomb. —— La production du la fusion des minerais, a été de à celui de l’année antérieure. Les matières premières indigène et 3,100 plomb, limitée dans statistique aux résultats de 7,600 tonnes, nombre inférieur d‘un millier de traitées ont consisté tonnes de cette en 1 2,600 tannés de tonnes galène argentifère galène importée d'Espagne. Le prix du plomb désargenté, d’après les renseignements fournis aux ingénieurs, s’est relevé (le 45 francs en 1895 et a atteint 253 francs par tonne. Ce chiffre est encore très inférieur à celui a été admis la Commission des valeurs de douane qui par pour l’année 1895 et qui au Tableau du commerce de la figure France, soit 290 fr. pour les plombs en saumons importés ou exportés. Les principales usines de fabrication, on pourrait dire les seules, car elles fournier sent la totalité de la production à 200 tonnes près, sont celle de Couëron, dans la Loire—
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|Dans le diagramme précédent, la consommation annuelle des fers et celles des aciers sont superposées. Cette dernière se rapproche de plus en plus de la première. Elle n'en a différé que de 47,000 tonnes en 1895, soit 6 à 7p. 100 seulement.
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|On s'abstient de donner le diagramme de la consommation des fontes d'affinage. Ce produit n'est qu'un intermédiaire entre le minerai de fer et ses dérivés le fer et l'acier, et la courbe qui le représenterait suivrait normalement celle de la production des fers et aciers réunis.
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|'''METAUX AUTRES QUE LE FER'''.
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|''Production des usines métallurgiques''. - Cette partie de la statistique minérale laisse de côté les élaborations secondaires, telles que le raffinage, l'étirage ou le laminage des métaux bruts, la fabrication du laiton et des autres alliages, la revivification des métaux précieux contenus dans les cendres d'orfèvre, ect., pour ne s'attacher qu'aux produits obtenus dans les usines de gros œuvre, où s'opèrent la fusion des minerais autres que ceux de fer, le traitement des mattes, ou bien encore celui des plombs d'œuvre pour en extraire l'argent.
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|Les renseignements, bien qu'ils soient circonscrits, sont néanmoins difficiles à obtenir d'une manière complète et avec exactitude.
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|Sous cette réserve et en faisant remarquer, d'autre part, que la production ne comprend pas 28,700 tonnes de plomb d'œuvre importé de l'étranger pour être désargenté en France et revivifié, mais seulement l'argent de coupelle extrait de ce plomb, les produits se détaillent ainsi :
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|La valeur totale des métaux fabriqués représente un peu plus de 37 millions de francs.
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|En dehors de ces chiffres qui concernent la production de la France, il y a lieu de mentionner 364 tonnes de mattes cuivreuses argentifères et aurifères, d'une valeur de 154,000 francs, et 10 tonnes de mercure, d'une valeur de 44,500 francs, qui ont été obtenues en Algérie, en fondant sur place des pyrites et résidus cuivreux et des sulfures de mercure.

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| (86) |Dans le diagramme précédent, la consommation annuelle des fers et celles des aciers sont superposées. Cette dernière se rapproche de plus en plus de la première. Elle n'en a différé que de 47,000 tonnes en 1895, soit 6 à 7p. 100 seulement. |On s'abstient de donner le diagramme de la consommation des fontes d'affinage. Ce produit n'est qu'un intermédiaire entre le minerai de fer et ses dérivés le fer et l'acier, et la courbe qui le représenterait suivrait normalement celle de la production des fers et aciers réunis. | |METAUX AUTRES QUE LE FER. | |Production des usines métallurgiques. - Cette partie de la statistique minérale laisse de côté les élaborations secondaires, telles que le raffinage, l'étirage ou le laminage des métaux bruts, la fabrication du laiton et des autres alliages, la revivification des métaux précieux contenus dans les cendres d'orfèvre, ect., pour ne s'attacher qu'aux produits obtenus dans les usines de gros œuvre, où s'opèrent la fusion des minerais autres que ceux de fer, le traitement des mattes, ou bien encore celui des plombs d'œuvre pour en extraire l'argent. |Les renseignements, bien qu'ils soient circonscrits, sont néanmoins difficiles à obtenir d'une manière complète et avec exactitude. |Sous cette réserve et en faisant remarquer, d'autre part, que la production ne comprend pas 28,700 tonnes de plomb d'œuvre importé de l'étranger pour être désargenté en France et revivifié, mais seulement l'argent de coupelle extrait de ce plomb, les produits se détaillent ainsi : | |[tableau] | |La valeur totale des métaux fabriqués représente un peu plus de 37 millions de francs. |En dehors de ces chiffres qui concernent la production de la France, il y a lieu de mentionner 364 tonnes de mattes cuivreuses argentifères et aurifères, d'une valeur de 154,000 francs, et 10 tonnes de mercure, d'une valeur de 44,500 francs, qui ont été obtenues en Algérie, en fondant sur place des pyrites et résidus cuivreux et des sulfures de mercure.