Davis, John, constructeur : Boussole à alidade, modèle John Davis, Fin du XIXe siècle

Boussole alidade Davis

Métadonnées du document

Boussole à alidade, modèle John Davis

deux constructeurs

Secretan :

Marc François Louis Secretan (1804-1867) est un mathématicien suisse. Il commence une carrière de droit, mais préfére les mathématiques. En 1832 il devient capitaine du Corps des ingénieurs du canton de Vaud. Quelques années plus tard, il abandonna définitivement le droit et s’adonna à l’enseignement des mathématiques.
En 1838 il est nommé à la chaire de mathématiques de l’Académie de Lausanne et occupe ce poste jusqu’en 1844 où il vient à Paris. Là, il s’associe en 1845 avec Nicolas Marie Paymal ( ou Noël Marie Paymal) Lerebours (1807-1873) qui dirige une maison réputée d’instruments de précision, spécialisée en astronomie, optique et topographie, fondée par son père Noël Jean Lerebours (Mortain, Normandie, 1761 – Paris, 1840) qui ouvrit un atelier un peu avant la Révolution ; en 1789 il est établit au 69, quai de l’Horloge.
Nicolas Marie Paymal fut aussi l’un des tous premiers photographes et l’un des fondateurs de la Société d’héliographie. Il s’était spécialisé dans les équipements pour la daguerréotypie et donnait des cours de photographie. Il devint fabricant des instruments du Bureau des longitudes et opticien de la Marine.

L’association Lerebours et Secretan s’avéra fructueuse et la Maison prospéra. Nicolas Marie Lerebours se retira en 1855 et Secretan resta seul propriétaire de la fabrique d’instruments.

Dans les années 1860, Secretan travaille en étroite collaboration avec l’astronome Léon Foucault (1819-1868) dont il améliore la méthode pour tester les grands miroirs en verre des télescopes. Autour de 1865, il construit le mécanisme d’horloge du télescope (clockwork telescope drives) inventé par Foucault et Antoine François Yvon de Villarceau (1813-1883).

A la mort de Secretan en 1867, son fils Auguste (1833-1874) reprend la direction de la Maison pour quelques années, puis à sa mort, c’est son cousin Georges Emmanuel Secretan (1837-1906) qui s’en occupe. Au début du 20e siècle, son successeur Paul Victor Secretan détaille essentiellement des instruments commerciaux.

Les Maisons Secretan et Prin, successeur de William Eichens (1818-1884), un berlinois naturalisé français et ancien meilleur collaborateur de Secretan, qui avait fondé sa propre Maison, auraient fusionné pour former les Etablissements Secretan, Epry et Jacquelin successeurs, qui ont produit des instruments jusque dans les années 1925-1930.

La Maison Secretan participa avec succès à de nombreuses expositions nationales et internationales entre 1802 et le début du 20e siècle.

Bien que la firme fût particulièrement célèbre pour ses instruments d’astronomie et d’optique, elle commercialisait aussi des instruments de physique, de mathématiques, de métrologie, de microscopie, de chimie, de navigation, de topographie, de météorologie, de photographie, etc.

Davis : (rédaction en cours)

Un instrument :

Fonction

Instrument mixte tenant à la fois de la boussole et du graphomètre employé dans les mines d’Angleterre.

Description :

La boussole à alidade ou graphomètre de Davis est constituée d’une boussole dont le boîtier est monté sur un trépied par une articulation à genouillère et d’une alidade à pinnules annulaire qui pivote autour du diamètre Est-Ouest de la boussole et qui porte dans la direction Nord-Sud les deux pinnules. (L’une d’elle est manquante sur l’instrument de la collection de l’École des Mines). Cette disposition de l’instrument a l’avantage de permettre une visée centrée quelle que soit l’inclinaison de l’alidade.
Deux niveaux à bulle perpendiculaire l’un à l’autre et destinés au calage de l’instrument sont placés à l’intérieur du boîtier de la boussole. Les directions Est et Ouest de la boussole sont inversées.
Une ouverture pratiquée sur le bord du boîtier de la boussole représentant un petit arc de quelques degrés laisse apparaître l’une des graduations placée sous le fond de la boussole.
Un vernier vertical placé sur le côté de la boussole permet de lire les azimuts. Cette disposition du vernier évite d’avoir à placer la tête au-dessus de la boussole pour faire la lecture.
L’instrument est parfois équipé d’un éclimètre permettant de mesurer l’inclinaison de l’alidade.

Fin du XIXe siècle

Instrument scientifique

Fichiers : Licence Ouverte Etalab

Inventaire : bibliothèque de l'École des mines de Paris, EMP INSTR 0020

l'instrument porte le numéro 284

MINES ParisTech

Œuvre : Domaine public

Aucune

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