Cours d'exploitation des mines, [professé à l'Ecole royale des mines en l'Hôtel des Monnaies de Paris durant les années 1780]. [Page 85]

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85 implante les [tenons?] des susdites pièces qui ont à leur partie superieure une entaille verticale d'environ 15 lignes de larjeurs pour recevoir le cotet des manivelles. L'on a un rouleau ou cilindre de bois de 8 à 10 pouces de diamettre dont la longeur doit être égale à l'écartement des deux supports ou pilliers ; on place solidement deux manivelles de fer au centre des éxtrémités du cilindre, puis on les fait entrer dans les entailles des pilliers perpendiculaires, voyés ce treuil en a et les manivelles en b. Une corde ou chaine qui s'enveloppe sur le cilindre fait alternativement monter et descendre deux sceaux attachés à cette corde (voyés ces sceaux dans le puits, figure 2. Le treuil dont on vient de faire la description, est la machine la plus simple des mines elle devient indispensable dès le commencement d'une éxploitation pour élever les matieres pierreuses, terreuses, minerales et même l'eau lorsqu'elle est peu abondante, dans les puits inclinés les [illisibles] éprouvent un frottement assés fort contre la charpente du puits, mais pour faciliter leurs passage, on y cloüe des madriers contre lesquels les sceaux glissent, on apelle coulants ces madriers qui sont de fortes planches, (voyér les en C même planche figure 3.) on peut leurs substituer des perches bien