Sur les conditions topographiques de la formation des glaciers ; semble reprendre Agassiz. [Image 3]

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majestueusement sur les flots, sans empiéter sur les grèves voisines. Quelques fut la largeur de la vallée, les glaciers la remplissait en entier. Celui de Bellsound avait cinq kilomètres et demi de large, sur deux myriamètres de long. On ne voyait que le sommet des montagnes qui le terminaient à sa partie supérieure. Leur base toute entière était ensevelie dans le glacier. Dans les plaines la neige ne se convertir pas en glace et n'acquiert jamais une grande épaisseur sur Beren-Eiland il n'y a point de glacier parce que cette île n'offre point de vallées ; c'est une montagne entourée d'une plaine. Celles de la terre des états de l'est du Spitzberg ne paraissent pas porter de glaciers d'après les descriptions du Dr Keilhan. Ainsi donc, même dans ce climat une certaine configuration du sol est la condition essentielle de la formation d'un glacier. J'ai cru devoir donner ces détails pour éclairer la discussion sur l'ancienne extension des glaciers en Europe car en supposant le climat de cette époque semblable au climat actuel au Spitzberg, on comprendrait difficilement leur extension dans de vastes plaines découvertes et on ne saurait éviter cette difficulté en supposant le climat plus rigoureux car pour que des glaciers se forment et pour qu'ils avancent il faut que