Description géologique de l’île de Milo [Image 7]

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4. Tuf ayant l'apparence d'un grès solide, associé au précédent. On y voit de nombreuses cavités & des parties fiables qui s'égrènent sous la pression du doigt. 5. Variété remarquable qui ressemble à de la craie ; elle tache les doigts ; elle contient des fragments de coquilles. Souvent le tissu en est serré ; la roche est compacte, à cassure conchoïde, et ressemble tout à fait à un calcaire. Elle est quelque fois nuancée de rose & de rouge vif. 6. Roche analogue à la précédente : mais devenue schistes & chargée de paillettes de mies. Les diverses couches de tuf sont souvent traversées par des veines de quartz calcédoine, concrétionné. Cette formation comprend des couches régulières qui couvrent de grands espaces. Des ravins très profonds & très étroits y sont ouverts. Ils présentent des parvis à pic, où l'on voit affleurer les diverses couches caractérisées par leur nuance, leur texture et la grosseur variable des fragments. Les basses les plus sans forment des zones régulières & s'avancent en corniche au dessus des parties meubles. Certaines partiel ont l'aspect des mollasses de la Suisse. On peut établir cet étage, au Nord de l'île, dans les grands ravines où se rencontre aussi un beau gisement de fossiles. Etude chimique de plusieurs variétés des roches tertiaires. La description minutieuse des roches de cette formation présente de grandes difficultés et elle est réellement impossible sans le secours de l'analyse chimique. Il nous a paru intéressant d'examiner sous ce point de vue quelques unes des variétés associées au tuf ponceur proprement dit. Ces roches, siliceuses en général, sont souvent imprégnées de matières salines, principalement de chlorure de sodium. La plupart renferment une grande proportion d'eau et plusieurs, dont la situation au milieu des couches tertiaires n'est pas [illisible], recèlent des