Lettre, avec les regrets de ne pouvoir allouer à Gillet une pension supérieure à 6000 fr et que le rachat de sa collection minéralogique par l'École des mines ne puisse se faire. [Lettre, avec les regrets de ne pouvoir allouer à Gillet une pension supérieure à 6000 fr et que le rachat de sa collection minéralogique par l'École des mines ne puisse se faire.]

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Paris, le 27 mai 1832 Division du personnel, Monsieur, j'ai reçu avec la lettre que vous m'avez fait l"honneur de m'écrire les pièces constatant vos services civils et militaires. On s'occupe en ce moment de la liquidation de votre réglée le plutôt qu'il sera possible malgré le grand nombre d'années de vos services, et les considérations si dignes d'intérêts que vous faites valoir, elle ne pourra s'élever au delà de {mot illisible] ainsi que vous l'auriez désirée. C'est le maximum par le décret du 18 novembre 1810, pour les pensions des inspecteurs généraux des mines, et il n'est pas permis par conséquent de dépasser cette somme. Il m'eüt été bien agréable de pouvoir accueillir l'offre que vous faites de céder votre cabinet minéralogique à l'Ecole des mines ; mais l'insuffisance des fonds alloués au Budget des Mines s'y oppose. Ces réductions considérables opérées cette année sur ce budget ont mis dans la nécessité de supprimer des dépenses d'utilité première : ce n'est pas dans de telles circonstances qu'il est possible de le gréver de dépenses extraordinaires. J'éprouve, Monsieur, des regrets bien sincère de n'avoir aucun moyen de réaliser vos voeux dans cette occasion. J'ai lu avec le plus vif intérêt, les détails que contient votre lettre : ils montrent combien votre carrière a été utilement et honorablement remplie cette pensée d'avoir. M. Gillet de Laumont, Inspecteur Général des Mines en retraite.