Lettre où il est question de l'organisation de l'école de Pesey [[2]]

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Ce sera probablement à Genève que je m'en irai d'abord devant trouver là des naturalistes de connaissance. Le citoyen Bouesnel est ici depuis quinze jours, il a une fièvre de langueur et parait avoir été vivement frappé de la mort de son père. Le citoyen Hérault va bien actuellement. Tous les autres sont en bonne santé et seront sensibles à votre souvenir. Vous vous trompez, mon cher Gillet, à notre égard, je puis vous assurer qu'il n'y a point de découragement parmi nous, nous désirons tous vivement le rétablissement de Pesey et l'organisation de l'Ecole. Nous y coopérerons autant que nos facultés pourront nous le permettre, mais la cause de notre affliction est le temps qui s'écoule et qui est tel que nous voyons à regret le beau temps perdu. Point encore de laboratoire ou nous puissions travailler, point de bibliothèque, de cabinet et certe nous ne pourrons malgré vos soins avoir ces objets cette année. Les fonds ne manquent pas je le vois pa la vôtre, le courage et l'émulation ne manquent point non plus ici. Schreiber est d'une grande activité mais ncore un mois et la neige tombera de nouveau à Pesey, qu'y faire alors ? Nous vous remercions bien vivement des peines que vous vous donnez pour les envois de