Il sollicite la bienveillance de Gillet en tant que membre de la société d'agriculture. [[2]]

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Il m'a prévenu que l'on me nommeroit des commissaires qui viendroient à mes forges voir fabriquer et se convaincre si j'étois en état de satîsfaire à ce qu'ils éxigeroient de moi. Dans la lettre que je lui ai écrite, j'ai renouvellé ce que je lui avois dis le matîn, c'est la priere que je lui ai faite de joindre au nombre des Commissaires un membre de l'agence des Mines parce que, dans le temps, je n'avois fais aucun essay, ny aucune expérience que de son avis et sous ses auspices et que j'en étois connû pour mon zéle et pour le (1 mot illisible) que j'ai obtenû dans la carbonisation de la tourbe et dans l'emploi heureux que j'en fais dans les fourneaux à réverbere sans etre carbonisée et un simple (nature ?) pour forger, martiner, laminer et refondre le fer ainsi que je l'ai fais établir aux forges de Sorel et que dans ce moment, je vais employer ce meme procédé dans ma forge du (bouchet ?). C'est, sur cette demande, que monsieur Francois de Neuchateau m'a instruis que vous etiez un des membres de la société et c'est pourquoi je m'empresse de m'adresser directement à vous, monsieur, pour que vous soyies prévenu avant l'assemblée qui doit se tenir après demain mercredi, et pour que vous sachies déja d'avance ainsi que messieurs vos collègues que je ne cesserai jamais d'invoquer vos lumières et votre approbation lorsque vous croirés que je la mérite. J'espere donc que vous voudrez bien l'un de vous etre du nombre des mes commissaires et en me continuant vote bienvellance m'assister de vos conseils. Agrées, je vous prie, l'assurance de ma respectueuse considération

Grignet rue de Thionville n°36