Journal de voyage dans l'Hérault, Htes Pyrénées et Ariège : exploitation et métallurgie, année 1878-1879 par M. Léon Thibairenq, élève de 3ème année [27]

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La partie métallique semble rayonner d’un centre commun. La partie stérile n’est composée que des roches encaissantes il n’y a ni calcite ni sulfate de Baryte dans la gangue. La séparation du filon et de la roche dure n’est pas faite par une salbande le contact est direct. Si en certaines parties il paraît exister une salbande ce n’est que de la roche en contact métamorphisée. L’oxyde de fer qui s’y trouve paraît provenir de l’oxydation du sulfure accompagnant la blende. On le voit en couches minces séparant les surfaces de clivage. De ces diverses considérations surtout de celle de l’absence totale de séparation entre le filon et la roche encaissante, on peut déduire que le filon de Pierrefitte ne peut se placer dans la catégorie des filons proprement dits. La première émanation paraît avoir été un mélange de blende et de galène. La seconde a été formée de blende très pyriteuse. La dernière a été de galène à peu près pure très riche en argent. La puissance est souvent supérieure à un mètre. Elle descend au-dessous de cinquante centimètres. Le filon est incliné de 40° ? environ. Cette inclinaison l’écarte malheureusement de la partie abordable de la montagne. Le pendage est SE - NO. Le minerai surtout la galène riche est excessivement friable. La partie métallique est environ le 10eme de la roche retirée. Les travaux faits jusqu’à ce jour consistent en travaux préparatoires qui sont des galeries faites en direction dans le filon et quelques puits qui le suivent en inclinaison. Il a été fait en outre quelques travaux de recherche et galeries en travers-bancs.