Journal de voyage en Angleterre [image 204 / 239]

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Avec le minerai du Cleveland peut être regardée comme suffisante une dépense de 4250 unités de chaleur qui avec les 450 unités entraînées par les gaz demandent en tout 4700 unités . Or 1100 kilos de coke ne proviennent pas plus de 4100 unités . La différence soit 600 unités est durcie par l’air chaud . L’effet ordinaire de l’air chaud est d’augmenter ainsi le nombre total de calories consommées dans un temps donné et d'accroître virtuellement la capacité de l’appareil. Mais quand celui-ci est assez grand pour accomplir son travail dans un temps donné avec un minimum de perte , la chaleur de l’air fait sa part du travail et rien de plus. Un grand fourneau qui avec l’air chauffé à 485 ° consume 1100 kilo de coke en [illisible] 14 oc si on marchait à l’air froid . Mais sa production n’est pas accrue comme le serait celle d'un petit fourneau . Les fourneaux de 48 ‘ [illisible] à l'air chaud 36 tonnes , 6 par semaine et par 1000 pieds de capacité . Les fourneaux de 80 ‘ ne produisent que 15,3%. Tous les essais qui ont été faits à l’usine de Clarence pour augmenter cette production ont toujours échoué en présence de la forte perte de combustible qui en résultait ; en même temps ces expériences ont montré que conformément aux raisonnements précédents : On ne peut oxyder le carbone au dela d’un certain point et dès que la chaleur apportée par l’air chaud ajouté à celle que fournit le combustible en brûlant jusqu'au point déterminé par l’allure [illisible] le nombre de calories nécessaire toute surélévation de la température du vent est sans avantage. Quand les maîtres de forge de l’ouest de l’Angleterre affirment que les grands hauts fourneaux et l’air surchauffé employés sur la côte est donnaient des résultats avantageux , ils se hâtèrent de suivre cet exemple . Mais la modification a été pour eux sans avantage , parce