Journal de voyage en Angleterre [image 174 / 239]

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Mais l'état présent des choses n’autorise nullement une une supposition d’ailleurs peu vraisemblable en elle-même . On a dit encore et c’est là l'opinion qui me parait la mieux fondée qu' un château vitrifié toujours bâti sur les points bien en vue n’étaient autre chose que les aires plus ou moins dallées sur lesquelles on allumait les grands feux pour annoncer aux populations certaines nouvelles importantes. L’aspect de ce qui reste aujourd'hui et l'irrégularité avec laquelle les parties vitrifiées sont réparties s’accorde parfaitement avec cette théorie. On ajoute et avec raison que la vitrification indique la présence de la potasse ce qui est tout naturel puisqu'on ne pouvait brûler autre chose que du bois. Il existe à Edimbourg dans le Museum of antiquarian une belle collection d'échantillons vitrifiés . Ils sont plus volumineux que ceux que j’ai observés moi-même à Craig Pha[illisible] , mais leur aspect est identique et de leur examen attentif je puis conclure que l’ata bulleux et ponceux est le caractère général de ces échantillons . J en’ai pas vu à Edimbourg un seul échantillon qussi complétement osbsiennqiue que celui que j’ai rapporté de [illisible] À Ballachulish sur les bords du [illisible] canal j’ai visité une ardoisière d’une certaine importance . Elle est exploitée à ciel ouvert en 3 gradins hauts de 10 à 20 mètres . Les piqueurs se suspendent à des cordes fixées le mieux possible dans le roc ; l’abattage se fait à la poudre .—On fait sur les lieux même un triage qui donne un très fort déchets . Ce qui reste est chargé dans les wagonnets qui descendent par plans inclinés dans les bateaux amarrés au bord du canal ;