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possibilité d’écrire ce mémoire . Je suis donc arrivé à Swansea muni des meilleures recommandations , j’ai en outre trouvé près de M r Moulun consul de France l’accueil le plus obligeant et j’ai pu mettre à profit ses excellentes relations . Malgré cela tout ce que j’ai pu obtenir à été une visite d’environ
une demi heure dans chacunes des usines à cuivre de Vivion et de Forster
conduit dans un cas par une sorte de manoeuvre dont toutes les paroles pour me faire presser le pas ; conduit dans l’autre par un employé de la partie commerciale , qui se croyait dispensé d’entendre quelque chose à la partie
technique. Ayant demandé dans une de ces usines si je pourrais revenir et
voir les choses de plus près j’ai été poliment éconduit? Quant aux usines à plomb argent à nickel appartenant aux mines compagnies, on m’a fait comprendre qu’il n’y fallait pas songer . En présence d’une pareille impossibilité j’ai écrit à Monsieur le Directeur
que je me voyais faire changer le sujet de mon mémoire et que s' il n’y
voyait pas d’inconvénients je traiterais à la place de l’exploitation de la
houille dans le Pays de Galles . Voici les raisons de mon choix Obligé de renoncer à un sujet de métallurgie (autre que celle du fer ) — ayant déjà un sujet de géologie sur les filons du Derbyshire je n’avais
vraiment à hésiter qu’entre la métallurgie du fer et l’exploitation de la
houille. Pour le fer je craignais de rencontrer quoique à un moindre degré
des difficultés analogues à celles que j’ai décrites. La suite a quelque peu justifié ces craintes . De plus, le commerce du fer étant en ce moment pour
toute l’Angleterre dans un état déplorable . La moitié des usines étant arrêtées et celle qui marchent encore restreignent leur production les données économiques les conditions de roulement que j’avais pu obtenir auraient totalement manqué d’intérêt et de valeur souvent même j’aurais trouver des procédés