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RICHESSES MINÉRALES DE LA NOUVELLE-CALÉDONIE
Unio et à 7 ou 8 kilomètres seulement à vol d'oiseau de son sommet. Sur la rive gauche, une galerie en direction (Est-Ouest) a été ouverte sur l'affleurement presque au niveau du lit de la rivière, et a été poussée de quelques mètres seulement : , elle a suivi un filon de quartz imprégné de pyrite cuivreuse. Sur la rive droite, une autre galerie d'allongement d'une dizaine de mètres de longueur a suivi un filon quartzeux d'une puissance voisine de 1 mètre, englobant à la fois des débris de la roche dioritique des épontes et des mouches, souvent assez belles, de chalcopyrite partiellement oxydée ; un puits, aujourd'hui noyé, a été foncé dans le filon, qui s'enfonce presque verticalement ; nous avons retrouvé à l'orifice de la galerie un tas de minerai de qualité moyenne. Ces travaux, poursuivis vers 1876, au moment de la .découverte du gisement qui avait eu lieu peu de temps après l'ouverture des exploitations de nickel de Canala, furent promptement abandonnés. Il y a quatre ans, on avait songé à reprendre l'exploration de la mine, qui passait pour renfermer, associées au cuivre, des quantités assez notables d'argent et d'or ; l'étude faite dans ce but a montré que les minerais ne présentaient pas, tout au moins d'une façon constante, une teneur notable en métaux précieux, et, en présence de la situation défavorable du gisement, situé au fond de la vallée très encaissée d'un ruisseau de montagne, et relié au rivage par près de 20 kilomètres d'un chemin muletier escarpé et étroit, il n'a été donné aupune suite à ce projet. Telles sont les indications que nous avons pu recueillir sur les différents gisements de cuivre de la colonie, tous inexploités aujourd'hui. Comme on le voit, ils apparaissent nombreux dans différentes formations géologiques, et tout particulièrement dans les schistes noirs anciens ; un certaia nombre d'entre eux ont été explorés, plusieurs
GISEMENTS MÉTALLIQUES DIVERS
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autres n'ont été que signalés, et, surtout en raison de la façon incomplète dont est connue toute la partie centrale du Nord de l'île, il n'est pas téméraire de penser qu'il en existe d'autres encore insoupçonnés. Lesquels parmi eux seraient exploitables ? C'est ce qu'il est malaisé de décider en présence des renseignements incomplets, et souvent incertains, que nous avons pu recueillir. Ce qui est certain, c'est que l'un d'entre eux a donné lieu, pendant nombre d'années, à une exploitation assez florissante; un autre a produit déjà des quantités importantes de riches minerais, et son exploitation a dû être suspendue en dernier lieu dans des conditions où l'aurait sans doute été celle de toute mine, quelque riche qu'elle fût; plusieurs autres ont fourni,.à la suite de recherches ou de tentatives d'exploitation malheureusement trop restreintes, des indications encourageantes. Dans ces conditions, nous sommes persuadé que le jour où des industriels actifs, plus préoccupés de poursuivre ' une exploitation sérieuse que de lancer une « affaire », voudraient reprendre l'exploitation du cuivre dans la colonie, il se trouverait plus d'un gisement qui pourrait être exploité avec fruit, et cela malgré l'inconvénient, que l'on s'est trop souvent exagéré, que présentent certains des gisements de renfermer, intimement associée au cuivre, une forte proportion de zinc. Le lavage sur place des minerais pauvres, trop souvent complètement délaissés jusqu'ici, puis la première fusion dans la colonie parles méthodes et avec les appareils d'un usage universellement admis aujourd'hui, et sous la direction d'un homme vraiment compétent, paraîtraient constituer la solution la plus rationnelle, et celle qui permettrait la meilleure utilisation des minerais. Une fois le cuivre suffisamment concentré dans une matte de richesse moyenne, le transport jusqu'aux usines de Nouvelle-Galles du Sud et les frais de traitement à ces usines ne représenteraient plus qu'une charge faible