Annales des Mines (1897, série 9, volume 12) [Image 152]

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ÉTUDE SUR LES GÎTES MINÉRAUX DE LA CORSE

THÉORIE MATHÉMATIQUE DE 'LA MACHINE A VAPEUR 297

Matériaux exploités en carrière. Matériaux de construction et d'ornementation. Algajola ; cap Cavallo ; fies Lavezzi; Porto-Vecchio ; etc. Granite. Matoni, près Ajaccio; Ouenza; etc. Syénite. Corte; Lama ; Urtaca; Serraggio; Ghisoni. Protogine. Olmeto; Aullène ; Méta; Tallano (diorite orbiculaire). Diorite. Niolo (nombreuses localités). Porphyre. Porraggia (Sisco). Porphyrite. Monte Marcolinco (Erse) et nombreuses localités dans Serpentine. le Cap Corse. Vallées d'Orezza et d'Alésani. Euphotide (vert de Corse).

Marbre (calcaires cipolins): Erbalunga ; Brando ; cap Sagro (dalles); Bastia ; Corte ; etc. Brèche dorée d'Oletta; Pietrabella près Ponte, Marbre (infralias) Leccia. Ville-di-Pietrabugno. Ardoises (schistes amphiboliques). Pierre à chaux :-

Cipolins. Très nombreuses localités du cap Corse et de la partie

nord-est de Pile. Carboniférien: Campitello ; Barbaggio. d'Agnello Infralias: La Co scia (Macinaggio); Capracotta.(Solenzara) ; (Conca) ; Oletta; Pietrabella; Piedigriggio ; etc. Eocène : Pietralba ; Palasca ; Port de Favone ; Sari-di-PortoVecchio ; etc. Miocène: environs de Saint-Florent ; Vadina (Merle) ; Bonifacio. Tufs quaternaires: Port d'Arone (Piana). San-Quilico. Pierre à plâtre (Trias).

En auréoles autour des serpentines anciennes: PietraAmiante. Mala, près Sant'Andrea-di-Cotone ; col de S. Pietro ; col cl'Orezza; Sa liceto ; San-Lorenzo ; Moïta ; Lugo-di-Nazza ; Pieve ; etc. Cap Corse et divers. Argile.

Sources minérales. Sources : Sorgente Bicarbonatées ferrugineuses (type Orezza). Sottana ou Départementale ; Pardina; Cahlane; Porta d'Ampugnani; Siala; du Pasteur ; Tascavuotn ; Plane; Peretti (Stazzona) ; Sorgente Soprane; Manimuccia; Saint-Georges ; Sainte-Madeleine ; Rapaggio; Peretti (Alésant); Moïta ; etc. MN, Alignement général de ces sources. Chaudes : Guagno ; Caldane; Caldaniccia Sulfurées sodiques. (Ajaccio) ; Cuitera ; Orbalacone ; Sollacaro ; Baracci; Tallano ; Travo Pietrapola ; etc. Froides : Puzzichello ; Vadina: Fajo. Aquacetosa; FonBicarbonatées sodiques et calciques, et divers. tanello.

THÉORIE MATHÉMATIQUE

DE LA MACHINE A VAPEUR ACTION DES PAROIS Par M. .1. NADAL, Ingénieur au Corps des Mines.

,La thermodynamique nous renseigne sur .l'allure géné-

rale de l'évolution de la vapeur dans un cylindre de machine, et elle a permis d'établir, avec une complète exactitude, la théorie de la machine à vapeur parfaite, c'est-à-dire de la machine idéale ou on pourrait réaliser exactement l'un des cycles à rendement maximum que cette science a fait découvrir. Mais la machine à vapeur réelle diffère singulièrement de la machine idéale. en raison des phénomènes thermiques (condensations sur les parois, refroidissement extérieur du cylindre, action des espaces morts) et mécaniques (laminage de la vapeur, frottements, fuites), dont le cylindre _est le théâtre, et

qui ont pour résultat de déformer le cycle théorique fondamental. D'ailleurs, parmi toutes les causes de pertes, les condensations sur les parois sont de beaucoup les plus importantes. Pour que la théorie de la machine à vapeur fût complète, il faudrait pouvoir faire une analyse mathématique exacte de tous ces phénomènes thermiques et mécaniques. On a admis jusqu'ici, comme Hirn le disait en 1876, qu'il est absolument impossible d'édifier a priori une théorie de la machine à vapeur d'eau d'un caractère scientifique et exact. Cette impossibilité n'est pas prouvée.