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Annales des Mines (1822, série 1, volume 7)

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PRIC/S D'UNE ÉOURSE

les procédés français seraient préférables (i)., Nous avons étudié pareillement les procédés suivis à l'usine centrale de Clausthal, les fourneaux que l'on emploie, et leurainsi que comparaison avec ceux décrits dans la richesse minérale nous a donné des différences remarquables. Les premières mattes de plomb provenant de la fusion des schlichs sont toujours refondues comme autrefois, avec du nouveau schlich dans un fourneau haut; mais la

seconde refonte des maltes se fait déjà comme les suivantes dans un fourneau à manche : elle se faisait autrefois dans un fourneau haut. Les dimensions des fourneaux ont été changées, pour donner une plus grande économie dans le combustible. Le fourneau à manche

a été aussi modifié, pouvoir y traiter les mattes avec le coak pour

on

ajoute à ce coak une certaine proportion de fruits du pin, nouveau genre de combustible qui a introduit une nouvelle économie travail du schlich dans les fourneaux (2). Le ne saurait se faire avec le coak, parce que lehauts schlich fin se logerait dans les pores du charbon et

échapperait ainsi à la décomposition.

(I) Dans une comparaison semblable, il faut prendre eu grande considération la nécessité dans laquelle on se trouve, au Hartz, de traiter ensemble, dans une usine produits d'un grand nombre d'exploitations où la centrale, les richesse des minerais et sur-tout la nature des nature et la gangues sont très-variées, circonstance bien différente de ce qui les usines où l'on opère sur le minerai d'un seul gîte.a lieu dans (Note des Ite'dactenrs.) métallurgique que nous avons adressée à l'Ecole des Mines, nous avons envoyé un de ces fruits presque entièrement fermé de galène régénérée dans l'intérieur du fourneau. ( 2 ) Dans la collection

DANS LE 11ARTZ.

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De Clausthal nous avons fait diverses excursions dans le pays du Hartz , entre autres à AlteFrau , au Brocken, d'où nous sommes revenus par Andreasberg-, Lauterberg, Herzberg et Osterode. Le voyage que nous avons fait à Altenau ne

nous a Présenté rien de curieux en géologie ; mais nous avons étudié avec détail les travaux

le traitement des mimétallurgiques de

nerais de plomb, d'argent et de cuivre y est absolument le même qu'à Clausthal. C'est à Altenau que l'on raffine le cuivre-rosette, opération

que l'on ne fait que très-rarement, une fois au

plus tous les trois mois, à cause de la petite quantité de cuivre contenue dans les minerais de cette contrée du Hartz : nous avons eu le bonheur de pouvoir suivre cette opération jusqu'au bout ; le directeur de cet établissement a même eu la complaisance de la faire avancer de quinze jours, pour que nous en fussions témoins.

Auprès d'A ltenau se trouve encore l'usine à fer où l'on fabrique la fonte granulée nécessaire

pour le traitement des schlichs dans l'usine

centrale. Le haut-fourneau dont on se sert est construit d'un grès rouge pris dans le voisinage de Blankemburg ; il a 28 pieds ( de Calernberg )

de hauteur totale; la coupe intérieure est circulaire; le gueulard a 4 pieds de diamètre, et le vide total est formé par deux troncs de cônes; le ventre est élevé de 4 pieds et demi au-dessus

du fond du creuset, et a 8 pieds de diamètre; l'ouvrage a 3 pieds de hauteur, 2 pieds de diamètre supérieur et i pied seulement de diamètre inférieur, en sorte que les étalages font avec la

verticale un angle dont la tangente est 2. La