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Annales des Mines (1904, série 10, volume 5)

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belle collection, unique dans son genre en France, que la Société de Combustibles avait envoyée à l'Exposition rétrospective des Mines, en 1900, et montre par certains spécimens figurant au Cabinet des Médailles de la Bibliothèque nationale, au Musée de la Monnaie et dans quelques collections particulières (*), il n'est question que des jetons et médailles frappés en France. Nous espérons pouvoir,dans une monographie ultérieure, présenter les pièces étrangères, de beaucoup plus nombreuses et plus intéressantes souvent par leur frappe que celles de la séries française.
dans une monographie ultérieure, présenter les piècesétrangères, de beaucoup plus nombreuses et plus intéressantes souvent par leur frappe que celles de la séries
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Il convient de mentionner, à l'occasion des monnaies fiduciaires, qu'une dizaine de mines, pendant les difficultés monétaires de la guerre de 1870-71, ont dû faire imprimer des billets de 5-10 et de 20 francs, qui ont été émis par elles, dans leurs bassins respectifs, où ils circulaient sur le même pied que les billets similaires créés à la même époque, tant par la Banque de France ou par le Comptoir National d'Escompte que par divers autres établissements financiers.
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On trouvera l'indication de ces billets dans les monographies propres à chaque mine, à la suite de la description des jetons et monnaies frappés par elles.
Il convient de mentionner, à l'occasion des monnaiesfiduciaires, qu'une dizaine de mines, pendant les difficultésmonétaires de la guerre de 1870-71, ont dû faire imprimer des billets de 5-10 et de 20 francs, qui ont été émis par
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elles, dans leurs bassins respectifs, où ils circulaient sur
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époque, tant par la Banque de France ou par le Comptoir National d'Escompte que par divers autres établissements financiers.
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(*) Toutes les pièces mentionnées figurent dans la Collection de la
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des services à l'Industrie minière et, enfin, les jetons qui ont été distribués par des Sociétés savantes, Chambres; de Commerce, Écoles, etc. Les médailles minières n'ont pas seulement un intérêt numismatique, elles présentent en outre fréquemment des indications relatives soit aux procédés de travail, soit aux outils employés dans les mines. Dans le travail qui va suivre et qui a été inspiré par la belle collection, unique dans son genre en France, que la Société de Combustibles avait envoyée à l'Exposition rétrospective des Mines, en 1900, et montre par certains spécimens figurant au Cabinet des Médailles de la Bibliothèque nationale, au Musée de la Monnaie et dans quelques collections particulières (*), il n'est question que des jetons et médailles frappés en France. Nous espérons pouvoir,dans une monographie ultérieure, présenter les pièces étrangères, de beaucoup plus nombreuses et plus intéressantes souvent par leur frappe que celles de la séries française. Il convient de mentionner, à l'occasion des monnaies fiduciaires, qu'une dizaine de mines, pendant les difficultés monétaires de la guerre de 1870-71, ont dû faire imprimer des billets de 5-10 et de 20 francs, qui ont été émis par elles, dans leurs bassins respectifs, où ils circulaient sur le même pied que les billets similaires créés à la même époque, tant par la Banque de France ou par le Comptoir National d'Escompte que par divers autres établissements financiers. On trouvera l'indication de ces billets dans les monographies propres à chaque mine, à la suite de la description des jetons et monnaies frappés par elles. Le présent travail est divisé comme suit : (*) Toutes les pièces mentionnées figurent dans la Collection de la Société de Combustibles, à Paris, à moins d'indication contraire.

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JETONS

ET

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I. Surintendants généraux des mines. — IL Mines de charbon. — III. Mines de fer. — IV. Mines métalliques. — V. Salines. — VI. Mines de bitume et d'asphalte. Ardoisières et Carrières. — VIL Écoles, Collectivités, Sociétés savantes, Ingénieurs, etc. Y. - SURINTENDANTS GÉNÉRAUX DES MINES DE FRANCE.

Ruzé (Antoine Coëffier de)(*), pair et maréchal de France, marquis d'Effiat, de Cheilly, Longjumeau, baron de Saint-Mars, seigneur de Gannat et du Mesnil-Moley, chevalier des ordres du roi, conseiller en ses conseils d'Etat et privé, gouverneur et lieutenant général pour Sa Majesté en Anjou, etc., grand maître surintendant général de ses finances et des mines et minières de France (1613-1632). \ .

A

• RVZE •

M • DEFFIAT • GRAND • M

• DES •

MINES • ET •

. Écusson couronné, entouré des colliers des ordres du roi et placé sur deux bâtons de maréchal, posés en sautoir. R). TALI NON EST INDIGA TERRA MINISTRO. Puits de mine surmonté d'un treuil ; autour minerai et outils de mineurs épars ; à l'exergue, 1632 (De Beaumont, Les jetons tourangeaux, n° 131). (Voir Pl. III, fig. 1.) Argent et laiton. 27 millim. Ruzé (Martin Coëffier de), fils aîné du précédent, mort fou en 1646, fut reçu surintendant le 15 mars 1633. 2. M • RVZE ■ M ■ DEFFIA • ET • D • LON GIVME AV • G • M • D ■ MINES • ET • M • D • F. Écusson couronné entre deux palmes. R). précédent; mais à l'exergue, 1633 (De Beaumont, Les jetons tourangeaux, n° 133). (Voir Pl. III, fig. 2.) Argent et cuivre. 27 millim.

MINI • D • FR

(*) Fils de Gilbert Coëffier et de Charlotte Gautier et petit-fils de Gilbert Coëffier, seigneur d'Effiat, et de Bonne Ruzé, né en 1581, il épousa Marie de Fourcy et mourut à Lutzelstein (Alsace), le 21 juillet 1632. If succéda dans la charge de surintendance à son grand-oncle Martin Ruzé. mort le 6 novembre 1613.